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Merci. J'ai été très intéressé par ce que nous ont dit madame la maire de Paris, madame la présidente de la région et monsieur le président de la métropole. Vu de la province et des départements ruraux comme le mien, on a l'impression qu'il existe comme une anomalie dans la région parisienne. Ou alors c'est peut-être chez nous qu'il existe une anomalie. Je me souviens que l'État nous a « tordu le bras » pour faire des agglomérations dans nos départements ruraux, où on a concentré la richesse sur un territoire défini. On y a mis beaucoup de compétenc...
...is que vos propositions « décoiffent ». Rappelons que la « crise des gilets jaunes » est née du problème du pouvoir d'achat, mais aussi d'un sentiment d'abandon dans les territoires ruraux. Nous devons donc bâtir ces projets en en tenant compte. Au sujet du phénomène métropolitain évoqué par Nadine Levratto, nous parlons souvent de ruissellement. Or, il s'arrête souvent à quelques kilomètres des métropoles et ne va pas suffisamment loin dans la ruralité. Romain Pasquier a soumis des propositions intéressantes, mais qui semblent difficiles à mettre en oeuvre sur le terrain. Nous avons en France une spécificité : nous comptons plus de 500 000 élus, dont 90% le sont de manière bénévole. L'éloignement des citoyens et des élus pose problème. À une époque, nous avons considéré que « big is beautiful » ...
...tif à l’instance de concertation entre la région et les départements dénommée « conférence des exécutifs ». Dans le texte en vigueur, elle est composée du président du conseil régional, des présidents des conseils généraux, des présidents des communautés urbaines et des présidents des communautés d’agglomération. Le projet de loi initial prévoit bien sûr d’y ajouter les présidents des conseils de métropoles. Pour ma part, je souhaiterais que l’on y ajoute également les présidents des communautés de communes. Toutefois, comme il serait difficile, me semble-t-il, d’y faire siéger tous les présidents de ces dernières, je suis prêt à modifier mon amendement pour ne prévoir qu’un représentant desdites communautés de communes par département. Il est indispensable que les territoires ruraux, qui partici...
...groupements, dont les ressources sont faibles. Ces collectivités arrivent à mettre en place des projets importants grâce aux financements croisés, ce qui participe au développement local et permet finalement une péréquation financière au bénéfice des communes les plus défavorisées. Compte tenu du temps imparti, je laisserai le soin à Jean-Patrick Courtois et Philippe Dallier d’évoquer le cas des métropoles et du Grand Paris. Enfin, pour réussir cette réforme, nous devons impérativement repenser les finances locales, en un mot, simplifier le mille-feuille de la fiscalité locale. Aujourd'hui, 39 000 organismes décident, à un niveau ou à un autre, d’un taux d’imposition sur au moins quatre types de ressources fiscales. À mes yeux, nous devrions nous limiter à deux types de ressources fiscales par n...