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...Le 15 décembre, le ministre des affaires étrangères turc a confirmé qu'il allait soumettre au Parlement un accord militaire bilatéral conclu avec le gouvernement de Tripoli. L'armée turque pourra donc intervenir en Libye. Ce même ministre a déclaré que la Turquie songe sérieusement à réduire l'accès des membres de l'OTAN à deux bases militaires situées sur son territoire, en réponse aux sanctions américaines décidées après l'acquisition des S-400 russes. Entrons-nous dans une dangereuse escalade ? Hormis les États-Unis, Chypre, la Grèce et la France, les autres pays de l'OTAN sont-ils bien conscients des appétits grandissants du sultan Erdogan sur la scène méditerranéenne et moyen-orientale ? Ma question concerne en particulier l'Allemagne.
Les engagements russe et américain dans la région sont connus de tous. En revanche, on connait moins celui de la Chine qui y réalise d'étonnants investissements. Par exemple, il y a quatre ans, le groupe Shanghai International Port a remporté l'appel d'offres organisé pour désigner l'opérateur du nouveau quai du port de Haïfa en Israël ; or, ce port sert régulièrement d'escale à des navires de guerre américains... Par ailleurs, se...
...eum, les États-Unis sont devenus le premier producteur mondial de gaz dès 2011, et de pétrole en 2014. S'ils n'exploitent pas à plein régime ces ressources depuis plusieurs années, c'est au vu de leurs coûts de revient, n'hésitant pas à se fournir à l'extérieur. Curieusement, le Venezuela est donc devenu le quatrième fournisseur des États-Unis pour le pétrole. Cela rend inéluctable l'intervention américaine, directe ou indirecte, dans les affaires vénézuéliennes. Quel est le risque pour les intérêts français, notamment ceux du groupe Total ?