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...une relation plus étroite, impliquant un haut niveau d'intégration économique et politique. Romano Prodi résumait cette politique ainsi : « créer un cercle d'amis », qui « mettent en commun tout, sauf les institutions ». L'objectif était surtout de combler les lignes de faille entre l'Union récemment élargie à l'Est et ses nouveaux voisins - la Biélorussie, la Moldavie, l'Ukraine, la Géorgie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan - en aidant ces pays à trouver le chemin de la prospérité économique, de la stabilité politique et de la sécurité pour tous. La première idée sous-jacente était bien celle d'un progrès démocratique et économique continu vers l'Est, qui effacerait pas à pas et sur le long terme des différences encore criantes entre l'Est et l'Ouest. En ce sens, le Partenariat oriental était et re...
...e de la main derrière le dos, il est temps de passer à la main tendue. Les six pays concernés auraient évidemment tout à gagner à une reprise du dialogue. Aucun pays, même du temps de l'Empire romain, n'a envie d'être une zone tampon, mais en général, on ne leur demande pas leur avis, ce sont leurs voisins qui en décide. Il est normal que les pays concernés souhaitent évoluer ! Ces pays, et l'Arménie l'a bien compris, peuvent eux-mêmes contribuer à sortir de cette situation, mais les positions « jusqu'au-boutistes » ne facilitent pas les choses. S'agissant de l'Ostpolitik, elle n'est, bien sûr, pas directement à l'origine du Partenariat oriental. Elle a été menée par l'Allemagne de manière très novatrice au regard de l'ambiance politique de l'époque et a abouti aux accords d'Helsinki, que l...