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...ceptuel, il l'est moins au plan juridique, car il existe trois textes distincts : la directive de 1969 relative au cristal, la directive-cadre de 2008 sur les déchets, enfin la directive de 2011 tendant à réduire les risques de pollution induits par certains équipements électriques ou électroniques. La directive du 15 décembre 1969 définit quatre catégories de cristal, selon la teneur en oxyde de plomb : ainsi, le « cristal supérieur » doit en contenir au moins 30 %. Aucune teneur maximale ne figure dans la directive. La présence d'oxyde de plomb est indispensable aux caractéristiques visuelles qui font la réputation du cristal. En outre, plus il y a de plomb, plus la température de fusion est basse et plus le refroidissement est lent. Ces deux propriétés permettent aux artisans et aux industri...
J'ai moi-même été très étonné du débat. L'utilisation d'oxyde de plomb dans la production de cristal est ce qui le distingue du verre. La directive ne concerne pas directement le cristal mais les équipements électriques et électroniques : dès qu'on évoque le plomb, surgit le principe de précaution !
À force de précautions, on en arrive à ces étrangetés. Le plomb est intégré au cristal du lustre, à la différence des anciens thermomètres qui pouvaient libérer du mercure s'ils étaient cassés. L'exemption ne vaut que cinq ans et non in aeternam, car la recherche, durant cette période, pourrait trouver une solution au risque. Il appartient aux cristalleries - ce qu'elles ont fait dans un rapport, en anglais ( !) - de démontrer qu'au cours des cinq dernières a...