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Interventions sur "russie" de René Danesi


8 interventions trouvées.

Le Président de la République a relancé les relations avec la Russie, mais certains de vos collègues du Quai d'Orsay ne partagent pas cette nouvelle orientation. Pourquoi cette défiance ? La composition, côté français, du conseil de coopération franco-russe sur les questions de sécurité, qui se réunit deux fois par an, a-t-elle été revue à l'aune du discours du Président de la République d'août 2019 ?

...coup plus que ce qu'il peut donner. C'est un espace de dialogue, qui donne la possibilité aux citoyens de recourir à la CEDH, et c'est un moyen pour faire évoluer les pays de l'intérieur. Ce n'est pas un rassemblement de démocraties parfaitement fréquentables, sinon il faudrait aussi expulser la Turquie, entre autres... Ne rêvons pas ! Le Conseil de l'Europe ne règlera pas les différends avec la Russie, mais l'Union européenne a son rôle , elle a pris des sanctions et les renouvelle tous les six mois. La Russie n'a pas besoin de l'Ossétie du Sud ni de l'Abkhazie, elle maintient un conflit gelé simplement pour empêcher la Géorgie d'entrer dans l'Union européenne et l'OTAN. Il en est de même avec le Donbass et la Crimée en Ukraine. Aussi longtemps que des troupes russes stationneront sur leur sol...

...ards de mètres cubes de gaz par an, soit la consommation de la France et de la Roumanie réunies. Sur quelque 10 milliards d'euros, 50 % sont assurés par Gazprom, mais Engie y participe aussi, à hauteur de 10 %, de même que les allemands Uniper et Wintershall, l'autrichien OMV et l'anglo-hollandais Royal Dutch Shell, soit six entreprises dont cinq de l'Union européenne. Les pays de transit sont la Russie, la Finlande, la Suède, le Danemark et l'Allemagne mais d'autres, comme l'Ukraine et les États-Unis, s'estiment concernés par le chantier. Tout cela se passe dans un contexte technique que l'on a tendance à occulter. Le PDG de Total, Patrick Pouyanné, qui n'est pas directement concerné, a mis les pieds dans le plat la semaine dernière en soulignant la complexité du sujet et en rappelant que la ...

La Géorgie est un pays de 3,7 millions d'habitants, auquel on ajoute les 51 000 personnes d'Ossétie du Sud et les 451 000 de l'Abkhazie. Ces deux régions sont comptées à part parce que ce sont des Républiques indépendantes autoproclamées depuis 2008, mais qui ne sont reconnues que par la Russie. Située au bord de la mer Noire, la Géorgie compte quatre voisins : la Russie, l'Azerbaïdjan, l'Arménie et la Turquie. Au lendemain de son indépendance retrouvée, en 1991, la Géorgie entre dans une décennie de crise économique, politique et sociale. C'est grave, car la Géorgie représente le coeur stratégique du Caucase et se trouve entourée de pays dont l'histoire récente ou présente reste agit...

...s passé quelques heures, le temps de dîner avec l'ambassadeur. La politique du Partenariat oriental évolue dans le bon sens. On l'a bien vu dans la réaction de l'Union européenne à l'incident de Kertch. Progressivement on est passé d'une coopération combattante, comme le souhaitaient la Pologne et la Suède, à une coopération plus ouverte. Le modèle de l'Arménie qui a des accords à la fois avec la Russie et l'Union européenne semble devenir un modèle privilégié. On va dans le sens d'un apaisement des relations et, dans ce cadre, la politique de partenariat oriental peut avoir un bel avenir, en contribuant à éviter des affrontements directs. C'est un fait aussi que la Russie a pris un certain nombre de gages. - c'est ce que l'on appelle les conflits gelés -, qui rendent impossible l'adhésion, à co...

...entaux, et décidés à s'engager avec elle dans une relation plus étroite, impliquant un haut niveau d'intégration économique et politique. Romano Prodi résumait cette politique ainsi : « créer un cercle d'amis », qui « mettent en commun tout, sauf les institutions ». L'objectif était surtout de combler les lignes de faille entre l'Union récemment élargie à l'Est et ses nouveaux voisins - la Biélorussie, la Moldavie, l'Ukraine, la Géorgie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan - en aidant ces pays à trouver le chemin de la prospérité économique, de la stabilité politique et de la sécurité pour tous. La première idée sous-jacente était bien celle d'un progrès démocratique et économique continu vers l'Est, qui effacerait pas à pas et sur le long terme des différences encore criantes entre l'Est et l'Ouest. ...

Un consensus semble se dégager autour de la table sur la nécessité de reprendre le dialogue entre l'Union européenne et la Russie. Une partie des Européens est disponible pour cela, mais certains ne le sont pas du tout. Donald Tusk, par exemple, qui est un dirigeant important, n'hésite jamais à jeter de l'huile sur le feu. Pourtant, ce dialogue est indispensable. Ni l'Union européenne ni la Russie n'ont intérêt à s'enfermer dans la politique de la main derrière le dos, il est temps de passer à la main tendue. Les six pays...

Je voterai pour ce texte malgré toutes les réserves que je vais exprimer. Le 28 avril dernier, l'Assemblée nationale a adopté par 55 voix contre 44 une résolution « invitant le Gouvernement à ne pas renouveler les mesures restrictives et les sanctions économiques imposées par l'Union européenne à la Fédération de Russie ». Cette résolution est courte et parfaitement claire dans son énoncé. Ce n'est pas tout à fait le cas de celle que nous proposons, car elle s'enferre dans les nombreuses décisions prises par les instances onusiennes et européennes qui considèrent que l'Ukraine est victime d'une Russie agressive et qu'il faut donc sanctionner celle-ci pour qu'elle lâche prise. La vérité n'est jamais simple. Notre...