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Pour réussir les transformations de nos modes de production agricole, il ne faut pas seulement prendre en compte la valorisation de ces productions dans le domaine alimentaire. L'alimentation est évidemment un débouché essentiel de l'agriculture, mais elle n'est pas le seul. Je suis un fervent défenseur de la bioéconomie. Par exemple, un céréalier peut vendre du blé, vendre la paille pour faire de la pâte à papier, faire de l'éthanol avec le résidu... Si la plante est valorisée en entier, l'exploitation peut trouver plus facilement une rentabilité.
...e n’avais pas véritablement considéré cet argument. De fait, les betteraviers se sentent un peu exclus du dispositif, alors que ces agriculteurs pratiquent d’autres cultures, la culture de la betterave impliquant un assolement alternatif. Il est important d’évoquer ce sujet. On parlera de nouveau du sucre lorsque nous examinerons d’autres articles, à propos de la transformation en produits non alimentaires, en particulier en éthanol, de la mélasse ou des dérivés de l’amidon – il faut, en la matière, différencier résidus et déchets. Cela aussi est important, et la commission l’a bien compris, qui a pris en compte les modifications portant sur la mélasse et l’amidon. On ne doit pas s’interdire ces débouchés, qui concourent à rémunérer le betteravier ! Les betteraviers se sentent un peu exclus des ...