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s'est félicité de la qualité des travaux des rapporteurs. Rejoignant les propos de M. André Vantomme, il a regretté la tendance à banaliser le retard pris par la France dans le respect de ses engagements en matière d'aide au développement et par rapport aux autres pays occidentaux. Il a souligné, par ailleurs, que l'effort des pays occidentaux pour lutter contre la crise alimentaire en Afrique ou dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques n'était pas à la hauteur des enjeux. Evoquant la mission de la commission à l'ONU, il a indiqué que les crédits consacrés à la lutte contre les changements climatiques étaient loin des 100 milliards de dollars annuels nécessaires, selon le secrétaire général de l'ONU, pour enrayer la dégradation de la situation au niveau planétaire...
a considéré qu'il était certes possible et souhaitable de porter des discours très volontaristes mais avec une APD à 0,38 % du PIB en 2008, il ne voyait pas comment l'objectif de 0,7 % pourrait être atteint en 2015. Cet écart ne pourra qu'affecter l'image de la France dans le monde. Il s'est interrogé sur l'affectation dans le budget du milliard d'euros additionnel pour l'Afrique évoqué par le ministre.
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, l'accord de partenariat économique entre les soixante-dix-huit pays membres du groupe des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, d'une part, et la Communauté européenne et ses États membres, d'autre part, a été signé à Cotonou, le 23 juin 2000, et est entré en vigueur en 2003. Dans le prolongement des accords de Yaoundé et de Lomé, l'accord de Cotonou visait à introduire des changements importants et se fixait des objectifs ambitieux. Or force est de constater que les pays ACP n'ont pas tiré...
...et pour 2007, année marquant la fin de la législature, s'annonce en hausse avec une augmentation de 72 millions d'euros. Nous nous réjouissons de cette progression. En réalité, ce texte comporte un certain nombre d'incohérences sur lesquelles je souhaite revenir. Compte tenu du temps qui m'est imparti, mon propos s'attachera plus particulièrement aux relations de coopération entre la France et l'Afrique, au moment où M. le Premier ministre, en visite en Afrique du Sud, n'a pas hésité à parler d'un nouveau partenariat entre notre pays et l'Afrique. Madame la ministre, vous pourrez peut-être nous éclairer sur cette nouvelle conception. Pourtant, comme le rappelle Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, « la mondialisation a oublié l'Afrique ». Effectivement ! La mondialisation s'est incontestable...
Monsieur le président, mesdames les ministres, mes chers collègues, je me réjouis qu'un débat sur la gestion des crises en Afrique soit inscrit à l'ordre du jour de notre assemblée.
Ce débat doit nous permettre d'analyser les conditions nouvelles de l'implication de la France sur ce continent, notamment sur les plans militaire et politique. Toutefois, il n'aurait guère de signification s'il ne se centrait pas sur les nouveaux rapports qu'il convient d'établir entre la France, l'Europe et l'Afrique. « La mondialisation a oublié l'Afrique », écrit Joseph Stiglitz, prix Nobel américain d'économie. De fait, la mondialisation libérale a accentué la pauvreté, qui concerne aujourd'hui deux fois plus de personnes que vingt ans plus tôt. Mesdames les ministres, cinq ans après l'adoption des objectifs du Millénaire pour le développement, destinés à combattre la pauvreté en fournissant aux pays pa...
C'est malheureusement un fait : à cause de ses ressources, l'Afrique attise les convoitises, au tout premier rang celles des États-Unis. Ainsi l'administration Bush, animée d'une ambition impériale et particulièrement intéressée par les ressources énergétiques de l'Afrique, développe-t-elle une politique qui participe à la mise en concurrence des peuples. Nous ne pouvons pas non plus, dans la perspective d'échanges mutuellement avantageux avec l'Afrique, ignorer ...
...oupe CRC et moi-même souhaitons une augmentation sensible des crédits alloués pour les opérations extérieures. Elle nous paraît plus que jamais nécessaire. Concernant la Côte d'Ivoire, l'ampleur de la catastrophe écologique et sanitaire survenue à Abidjan illustre une logique libérale poussée à l'extrême, qui consiste à exporter à bon compte les déchets polluants des pays industrialisés vers une Afrique « poubelle ». Où en sont les nombreuses propositions visant à mettre en place un véritable plan d'urgence international et des moyens de prévention de ces catastrophes ? Par ailleurs, s'agissant de notre présence militaire en Afrique, l'heure n'est-elle pas venue de renégocier les traités de défense existants, qui datent d'une période qui n'a plus rien à voir avec la réalité politique et militai...
a considéré que la France se devait d'avoir une stratégie novatrice en direction des pays émergents, qui mettent eux-mêmes en oeuvre une démarche internationale très active. Ces pays sont ainsi souvent des concurrents de la France, par exemple en Afrique. Il s'est dit convaincu de la nécessité, pour la France, d'asseoir des positions stratégiques en Afrique en général et en particulier dans des pays comme l'Afrique du Sud, ou d'autres Etats émergents, comme la Chine, sont très actifs.
a estimé que dans la période charnière que traversait l'Afrique, la France pouvait jouer un rôle nouveau, à condition de bien prendre la mesure des transformations en cours. Il convient ainsi de porter sur l'Afrique du Sud un regard spécifique, compte tenu de la place que tient désormais ce pays, bien au-delà de la seule Afrique australe. Par delà certaines réserves, les interlocuteurs de la délégation ont mis en évidence le rôle de la France comme partenai...
a ajouté que l'Afrique du Sud ne souhaitait effectivement pas apparaître comme trop volontariste pour un siège au Conseil de sécurité, mais que l'hypothèse de deux représentants africains, membres permanents et même dépourvus de droit de veto, avait été évoquée. Il a par ailleurs considéré qu'au-delà des questions d'armement, des opportunités économiques importantes existaient dans ce pays, notamment dans le domaine de...
s'est interrogé sur les relations de la France avec l'Afrique du sud dans le domaine de la gestion des crises et, notamment, dans celle de la crise ivoirienne. Evoquant la présence militaire française en Afrique, il a souhaité savoir comment elle était perçue par les opinions publiques locales. Le général Henri Bentegeat a apporté les éléments de réponse suivants : - la rivalité entre l'Union européenne et l'OTAN est désormais bien connue et s'exerce aujo...