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Je commencerai par donner l’avis du Gouvernement sur les amendements identiques n° 142 et 220. Que le Parlement soit éclairé sur le coût d’un éventuel deuxième porte-avions, c’est une demande de l’Assemblée nationale. Le raisonnement de vos collègues députés était le suivant : plus nous avancerons dans le programme du porte-avions de nouvelle génération, plus nous objectiverons des coûts réels. L’idée était donc d’éclairer la Nation sur les économies d’échelles que nous pourrions réaliser – éternel débat – en construisant un deuxième porte-avions. Je précise, à tou...
L’argument relatif à la diplomatie s’entend complètement. Mais j’aimerais opposer aux opposants au porte-avions un argument purement opérationnel et militaire. Monsieur le président Laurent, on ne peut pas dire qu’il ne faut pas construire de porte-avions parce qu’il existe d’autres besoins en outre-mer ! La marine nationale remplit les objectifs qui lui sont assignés en outre-mer. On peut certes toujours lui demander de faire plus… Mais une chose est certaine : s’il n’y a plus le porte-avions, les missi...
Si un deuxième porte-avions devait être construit, cela entraînerait par définition l’augmentation à due concurrence du nombre de sous-marins nucléaires d’attaque, d’équipages, de frégates, d’opérations de « guerre des mines »… Il ne faut donc pas caricaturer ce qu’ont demandé les députés. J’en viens à un point qui me permet d’aborder l’objet de l’amendement déposé par le groupe socialiste – il arrivera plus tard dans la d...