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Il me revient de vous présenter nos propositions afin de mettre la cybersécurité à la portée des PME. Conformément à la « doctrine » de la Délégation, nous avons écarté toute proposition qui n'irait pas dans le sens de la simplification pour les entreprises. Face au virus de la cybercriminalité, il faut tester, alerter, protéger. C'est autour de ces trois axes que nous avons organisé nos recommandations. - Axe 1 : Tester la cyberrésilience des entreprises Nous avons constaté que le dispositif cybermalveillance.gouv.fr reste mal connu non seulement des entreprises mais aussi des forces de police ou de gendarmerie, sur le terrain. Il faut donc promouvoir davantage ce dispositif auprès d...
Le phénomène est récent mais s'accélère. Il faut en effet renforcer le pôle cyber du Parquet de Paris, qui a une compétence nationale mais comprend seulement trois magistrats. La prise de conscience de la dimension et de la spécificité de la cybercriminalité existe au niveau national des forces de sécurité, que ce soit la police ou la gendarmerie. Sur le terrain, dans nos territoires, la situation est plus contrastée. Les dispositifs de cyberprotection des entreprises ne sont pas suffisamment connus. Il existe des formations des forces de sécurité mais pas de « ruissellement » pour apporter des réponses adéquates. Nous avons pu visiter le C3N, centre...
...ait rendre ses conclusions le 29 septembre 2021. Il a été très prudent. Par ailleurs, si des cyberattaques se déploient pendant un conflit, si un État est le cyberattaquant, l'État sera-t-il assureur en dernier recours ? Il existe encore beaucoup d'interrogations, car le sujet reste encore nouveau. Enfin, la coopération internationale se fonde sur la convention de Budapest sur la lutte contre la cybercriminalité, à laquelle les États-Unis sont partie. Elle date de 2001, alors que le premier virus informatique est apparu en 1989. S'agissant du parquet européen, il ne fonctionne que depuis début novembre 2020. Il doit donc monter en puissance avant que ses compétences ne soient étendues à d'autres sujets que les infractions pénales portant atteinte aux intérêts financiers de l'Union européenne.