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Interventions sur "délinquance" de Serge Dassault


12 interventions trouvées.

...mettant en place les moyens pour appliquer réellement les sanctions prononcées par la justice, y compris les sanctions de substitution, pour que les délinquants reviennent dans le circuit du travail. Je ne vous proposerai pas d’amendements, mais je souhaite que cette vision élargie de la sécurité soit prise en compte pour résoudre réellement les problèmes de sécurité. La raison principale de la délinquance est l’inactivité des jeunes qui quittent le collège à seize ans sans y avoir rien appris, ne sachant souvent ni lire ni écrire, sans aucune compétence ni formation professionnelle ! À seize ans, ils sont sortis du système scolaire et personne ne s’occupe plus d’eux.

C’est pourquoi il faudrait rendre la formation professionnelle possible à partir de quatorze ans et obligatoire jusqu’à dix-huit ans. Au lieu de verser des primes pour l’emploi, il serait bien plus utile de prévoir un financement de la formation professionnelle. Voilà l’enjeu : inactivité égale délinquance et activité égale sécurité.

Il faut donc supprimer l’inactivité pour supprimer la délinquance ou au moins la réduire. Actuellement, plus de 140 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire – collège, lycée, université – sans qualification et sans métier, ce qui est considérable et témoigne de l’ampleur des actions à mener. Il faudrait également cesser d’orienter les jeunes vers des diplômes et les diriger plutôt vers les métiers, en finançant leur formation. Par une sorte d’hypno...

...e sert à rien, soit par l’obligation d’effectuer un travail d’intérêt général pendant au moins un an auprès des pompiers, au sein des administrations, de la police, de la gendarmerie, ou – pourquoi pas ? – de l’armée. Les quartiers regagneraient en sécurité, comme du temps du service militaire, qu’il est très regrettable d’avoir supprimé. Quand il existait encore, on n’entendait pas parler de la délinquance des jeunes de dix-huit ans, car ils étaient au service militaire : ils étaient occupés et apprenaient quelque chose. Aujourd’hui, ces jeunes restent inactifs dans leurs quartiers, où ils font des bêtises ! Mais la sécurité se traite également en aval, en améliorant l’efficacité de la police et de la justice. La police doit améliorer ses relations avec les habitants et respecter les jeunes lors ...

...c être inscrit dans la loi. Tout individu qui participe à une agression contre la police ou l’empêche de faire son travail devrait encourir la même peine que l’auteur principal des faits, même si ce dernier n’est pas identifié. Il est tellement facile de rejeter la responsabilité sur un autre et de prétendre qu’on était là par hasard… Enfin, ma troisième proposition concernera la lutte contre la délinquance. Quand on a, à l’instar du Président de la République, la volonté de lutter contre l’insécurité, il faut avoir à l’esprit que si des jeunes deviennent des délinquants, c’est parce qu’ils n’ont pas de métier. Ayant quitté le collège sans avoir rien appris, ils traînent dans les rues, où ils sont pris en charge par de plus âgés et finissent par sombrer dans la délinquance, rejoignant ainsi les tro...

Monsieur le président, monsieur le ministre délégué, mes chers collègues, ce projet de loi marque un grand progrès en matière de prévention et de traitement de la délinquance, et je l'approuve totalement. Toutefois, il reste encore beaucoup à faire, et je souhaiterais formuler quelques propositions complémentaires. Elles porteront sur un aspect du problème qui est très différent et qui n'a encore été évoqué ni dans le présent projet de loi ni dans les interventions précédentes, mais qui me semble essentiel pour lutter contre la délinquance, à savoir la prévention par...

Mes chers collègues, l'équation est simple : inactivité égale délinquance et activité égale sécurité ! Il faut supprimer ou réduire l'inactivité des jeunes afin d'éliminer la délinquance. C'est pourquoi, monsieur le ministre délégué, je proposerai à l'article 9 du présent projet de loi un amendement visant à rendre obligatoire la formation professionnelle pour les mineurs âgés de seize ans à dix-huit ans qui n'ont ni diplôme, ni qualification, ni emploi. Il s'agit no...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le projet de loi relatif à la prévention de la délinquance marque un grand progrès en matière de prévention et de traitement de la délinquance, et je l'approuve entièrement. Il complète le travail remarquable que vous avez réalisé, monsieur le ministre, et qui a abouti à une réduction notable de la délinquance depuis quelques années.

Elles porteront sur un domaine totalement différent, mais essentiel pour prévenir la délinquance, et seront fidèles à l'esprit que vous avez défini.

Vous avez souligné, monsieur le ministre, que les sanctions ne suffisaient pas et qu'il fallait développer la prévention. Vous avez ajouté : « Les lois ont vieilli, et ce qui était valable en 1950 ne l'est plus aujourd'hui. » Vous avez conclu qu'il fallait revoir un certain nombre de nos habitudes, et vous avez raison. Posons-nous la question : quelle est la raison principale de la délinquance ? Pourquoi y a-t-il tant de délinquants ?

Eh bien, je pense que la raison principale de la délinquance est l'inactivité de tous ces jeunes...

Voilà l'enjeu : inactivité égale délinquance, mais activité égale sécurité. Il faut donc supprimer l'inactivité pour supprimer la délinquance.