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Je poserai peu de questions puisque vous en avez formulé les réponses au fur et à mesure de l'exposé détaillé que vous avez fourni. Votre présence parmi nous ce matin est importante puisqu'elle est la preuve que les grands pays se coordonnent dans la perspective des négociations de sortie de la Grande-Bretagne. Je fais ici également référence à...
J'avais dit que la meilleure manière de gagner ce référendum, pour M. Cameron, aurait été de ne pas le faire. Je sais quel en aurait été le résultat dans mon département... J'ai apprécié que votre communication soit équilibrée. N'oublions pas les quelque 48 % d'électeurs qui ont voté pour le « remain ». Le pays est partagé, la majorité l'emporte, c'est la démocratie. Les incantations et autres injonctions appelant les Anglais à se hâter d'organiser leur so...
Sur le vote du Parlement britannique, j'incline à penser que le peuple souverain s'est exprimé par le référendum. Nous avons souvent été exaspérés par les Britanniques. Lors des négociations du pacte budgétaire, ils essayaient, par pays interposés, de nous expliquer ce qu'il fallait faire, alors qu'ils ne font pas partie de la zone euro... Ne soyons pas punitifs pour autant. Évitons aussi que le Brexit ne fasse oublier d'autres problématiques européennes. Vous nous avez indiqué, lors d'une rencontre sur ...
Replaçons les choses dans un contexte plus ancien. David Cameron est arrivé au pouvoir dans le cadre d'une coalition, écartelé entre une base conservatrice eurosceptique et des libéraux-démocrates europhiles. Il a botté en touche en annonçant un référendum pour plus tard... Nous y sommes ! Il a gagné un peu de temps, mais il est maintenant au pied du mur, délesté entretemps du parti libéral-démocrate qui s'est effondré. Au sein de son parti coexistent eurosceptiques et europhiles, n'accusons pas les nationalistes écossais ou le leader travailliste ! Les nationalistes écossais, de gauche, choisis par le peuple, ont surtout dépouillé le Parti travail...
Nous pourrions assister à un accord avec l'Union et à une victoire du non au référendum. Si on interrogeait aujourd'hui les Français sur l'Europe... Je connais le résultat ! J'ai milité en faveur du traité constitutionnel dans mon département, balayé par 65 % de non. Les maires me disaient : « je m'interroge », cela voulait tout dire ! Les citoyens réagissent à de multiples facteurs...
... étaient déroulés. Comme le dit Jean-Jacques Hyest, le problème n'est pas l'indépendance : il n'est qu'à constater la situation du Vanuatu pour s'en persuader. La question centrale est celle de l'identité kanak. Même s'ils ne sont pas parfaits, les accords de Matignon et de Nouméa ont été signés : si l'on ne parvient pas à une solution consensuelle après avoir accompli les gestes nécessaires, le référendum devra avoir lieu. Pour ce qui est du corps électoral, nous devons respecter les grands principes républicains, à savoir que les citoyens sont égaux entre eux.