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...eur le ministre, mes chers collègues, nous avons souhaité, avec M. le président de la commission des affaires européennes Jean Bizet, avoir ce débat très important en cette période d’élections européennes. Car comment parler d’Europe sans aborder le sujet de la politique agricole commune ? Comment parler d’Europe sans évoquer cette politique voulue par les pères fondateurs ? Elle a permis, en l’espace de soixante petites années, de garantir une alimentation de qualité et en quantité suffisante pour tous les citoyens européens. N’en déplaise aujourd’hui aux vendeurs de peurs, ceux qui ont le ventre plein et la mémoire courte ! Comment réfléchir à l’avenir de l’Europe sans penser à une politique agricole qui façonne notre modèle de développement, aussi bien sur les plans stratégique, économiqu...
...articulière aux enjeux liés à la politique agricole commune. Cette politique, qui affecte le quotidien des agriculteurs français, joue un rôle stratégique éminent, notamment pour notre autonomie alimentaire, en France et en Europe. Nous, qui n’avons jamais connu la faim sur notre territoire, ne devons pas oublier l’importance de cette autonomie. Aujourd’hui, monsieur le ministre, alors que cette PAC est en danger, nous regardons ailleurs. Nous nous apprêtons à examiner, d’ici à la semaine prochaine en commission des affaires économiques, et à la fin du mois de juin en séance publique, le projet de loi issu des états généraux de l’alimentation. Ce texte important, qui a bénéficié d’une grande communication gouvernementale, dont je ne vous fais pas grief, monsieur le ministre, met en place de...
...aitière ? Il faut aussi libéraliser l'action des agriculteurs. Nous avons en France des contraintes trop fortes en ce qui concerne notamment la transition énergétique. Ainsi, il faut cinq ans en moyenne pour mettre en place une station de méthanisation. Nous avons également des prises de position au niveau européen qui remettent en cause les biocarburants de première génération sans donner les capacités de passer aux biocarburants de deuxième génération, alors qu'il y a aujourd'hui de lourds investissements à amortir. Et se pose également le problème des retenues collinaires. En ce qui concerne les produits phytosanitaires, je voudrais insister sur la lutte contre les trafics ; c'est un problème majeur, mis au jour il y a quelques années dans le cadre d'une mission d'information sénatoriale...