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...le pour des femmes ayant violé toutes les valeurs qui ont fait l'identité de la France. Quelles sont les conséquences du retour de ces femmes en détention ? Une détention classique ne serait pas adaptée au regard du risque d'endoctrinement et de prosélytisme dans le milieu carcéral. Le Royaume-Uni a retiré la nationalité britannique à 150 djihadistes et leur a interdit le retour ; le Danemark a suivi la même trajectoire. N'est-il pas temps de faire de même ? Doit-on toujours considérer ces djihadistes comme des Français ? Nous pourrions lancer un message fort et clair : il n'y a aucune place en France pour ceux qui violent nos valeurs. Ces femmes doivent être jugées là où ont été commis les crimes ; seuls les enfants méritent d'être rapatriés.
...e nouveau régime de mesures de sûreté, nous savions que nous nous étions engagés sur un chemin de crête. Pour autant, ce texte visait à répondre au problème des sorties « sèches » des condamnés pour terrorisme, ce qui sera le cas de la plupart de ceux qui sortiront de prison d’ici à 2024. Souvent condamnés à des peines sans aménagement, ces individus n’ont pas systématiquement été contraints à un suivi sociojudiciaire, la loi de 2016 n’étant pas rétroactive. Et même si certaines dispositions de la loi de juillet dernier ont été déclarées contraires à la Constitution par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 7 août 2020, ce dernier a lui-même ouvert la porte à un texte de remplacement en précisant, de manière très pédagogique, les motifs l’ayant conduit à juger le texte déséquilibré. ...