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Interventions sur "affectation" de Stéphane Piednoir


3 interventions trouvées.

... Nous avons été plusieurs à souligner le succès du « oui, si », mais toutes les universités n'ont pas joué le jeu, invoquant le manque de moyens pour le faire. Avant le baccalauréat, 18 000 lycéens n'avaient reçu aucune réponse positive sur Parcoursup, soit 21,5 % ; la comparaison avec APB n'est pas totalement pertinente, mais enfin, l'an dernier, ils n'étaient que 19 % dans cette situation. L'affectation au fil de l'eau a ses avantages et responsabilise les lycéens, mais il faut dire aussi la vérité des chiffres.

Nous sommes au mois de décembre et nous discutons encore des modalités d'affectation des élèves de terminale ! Pour avoir été professeur jusqu'en septembre dernier, je mesure les inquiétudes liées à l'orientation et l'affectation des élèves. S'agissant de la procédure proprement dite, je m'interroge sur la réponse « oui si » qui pourra être donnée au candidat. Quels types de dispositifs de remise à niveau seront-ils proposés ? Par ailleurs, ne faudrait-il pas prévoir un nombre m...

...ns à souligner qu'elle est bien moindre que celle que l'on a pu connaître avant APB, à une époque où l'on n'avait droit qu'à trois voeux en classe préparatoire, où l'on attendait de recevoir dans sa boîte à lettres le courrier apportant, ou pas, la bonne nouvelle. À l'inverse, je pense que la possibilité de formuler trente-six voeux était totalement grotesque. Le fait d'attendre les résultats des affectations pendant les révisions ou les épreuves du baccalauréat est certes facteur de pression pour les lycéens. Mais ils seront de toute façon confrontés au stress, quelques mois plus tard, puis certainement au cours de leur vie professionnelle. En revanche, personne n'a évoqué la pression subie par les « petites » classes préparatoires qui, en province notamment, vont elles aussi attendre les réponses d...