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Interventions sur "don" de Stéphane Piednoir


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...qui nous a quittés il y a quelques jours. Il s'agit de Jean-Marie Rausch, ancien sénateur de la Moselle, qui fut membre de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) dès sa création, en 1983, et qui a été son président d'octobre 1986 à juillet 1988, date à laquelle il devient ministre du commerce extérieur, puis des postes et télécommunications, secteur dont il était un spécialiste reconnu, souvent en avance sur son temps. Il a eu cette parenthèse gouvernementale de quatre ans, mais il fut sénateur sans discontinuer de 1974 à 2001, soit pendant près d'un quart de siècle. Son mandat de maire de Metz fut encore plus long, puisqu'il a été maire de 1971 à 2008, c'est-à-dire 37 ans. Il avait été l'auteur du deuxième rapport de l'Office, consacré aux con...

...t, en réponse notamment au questionnaire assez développé que nous vous avions envoyé. Je rappelle que la loi de bioéthique d'août 2021 doit faire l'objet d'une révision dans un délai de sept ans, mais aussi d'une évaluation par l'OPECST dans un délai de quatre ans. Nous pouvons ne pas copier l'administration et ne pas attendre le dernier moment pour nous saisir de cette opportunité. Je me tourne donc vers mes collègues pour qu'ils commencent à se projeter sur une future évaluation de la loi bioéthique de 2021, en attendant l'éventuelle nouvelle loi à venir. Chers collègues, avez-vous des questions complémentaires ?

...is aussi sur la procréation post mortem, que nous avons décidé de ne pas autoriser. J’ai entendu beaucoup de belles paroles, notamment sur la liberté de la gent féminine. Je pense en particulier à l’intervention de mon collègue Olivier Cadic hier soir. Avec cet article et la possibilité d’étendre l’autoconservation des gamètes, j’ai bien peur que nous n’allions à l’encontre de la liberté donnée aux femmes de procréer à tout moment de leur carrière. En effet, ayant tous exercé des responsabilités, nous avons sans doute tous en tête le recrutement d’une jeune femme au sein de notre collectivité, qui tombera peut-être enceinte peu après, de manière plus ou moins programmée. La pression sociale risque désormais de s’exercer différemment sur les femmes, puisque leurs employeurs pourront ...

Je voudrais à mon tour donner quelques arguments pour expliquer mon vote en faveur de ces amendements de suppression. Même si nos avis divergent, j’entends les arguments que Mme Cohen a exposés sur la non-marchandisation du corps. Je tiens à préciser, néanmoins, que notre accord s’arrête là : il ne va pas au-delà.

M. Stéphane Piednoir. Et c’est au droit, donc au législateur, qu’il appartient de fixer des règles.