Photo de Thomas Dossus

Interventions sur "d’influence" de Thomas Dossus


3 interventions trouvées.

...relayer les intérêts du Qatar dans l’hémicycle. Hier encore, nous apprenions que les mains rouges sur le mur des Justes, au mémorial de la Shoah à Paris, avaient été peintes sur une initiative poutinienne, dans le seul but d’appuyer sur nos divisions, de nourrir ce qui peut nous déchirer et, ce faisant, d’affaiblir nos liens sociaux, qui constituent le ciment de notre démocratie. Les tentatives d’influence de l’opinion publique depuis l’étranger se multiplient, surtout par le biais de la diffusion de fausses informations et de rumeurs en ligne. Les puissances étrangères, étatiques ou non, ont un objectif politique : affaiblir nos démocraties et la démocratie européenne, qui constituent un grand obstacle à leur plan. Et elles trouvent ici de nombreux alliés. L’extrême droite européenne partage, au...

...uer l’entité qu’ils représentent et la nature de leurs activités, ils ne sont pas obligés de déclarer le montant de la rémunération perçue de l’étranger. Il est tout de même surprenant que cette information clé ne soit pas incluse dans les obligations de déclaration ! Nous pensons que ce n’est pas la même chose, pour un lobbyiste, de percevoir 1 000 euros ou 5 millions d’euros pour une opération d’influence qui, potentiellement, constitue un acte d’ingérence. Il faut que les représentants d’intérêts étrangers déclarent les montants des financements reçus pour leurs activités. Nous serions loin d’être les premiers à imposer une telle déclaration dans le nouveau répertoire : le registre de transparence européen impose en effet aux personnes qui y sont inscrites de publier les montants de leurs financ...

...trangers malveillants, qui diffusent sur des copies des informations biaisées, voire fausses. L’objectif de ces attaques est d’induire en erreur les lecteurs, qui pensent lire l’article d’un média bien établi, alors qu’ils se trouvent, en réalité, sur un site internet plagié. De cette manière, les groupuscules étrangers qui sont derrière ces opérations tentent de diffuser des rumeurs infondées et d’influencer l’opinion publique. Rappelons, dans ce contexte, que l’entreprise Meta a déjà retiré les références vers soixante sites sur les réseaux sociaux. Une entreprise de cybersécurité a montré dans un rapport du 9 mai 2024 que des sites relaient des articles de presse réécrits ou des brèves d’InfoRos, une fausse agence de presse russe conçue pour diffuser la propagande du Kremlin à l’étranger. Selon ...