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Interventions sur "stabilité" de Vanina Paoli-Gagin


4 interventions trouvées.

...er les efforts demandés à nos compatriotes pour contribuer au rétablissement de nos comptes publics. Le Gouvernement a rappelé sa détermination totale à rétablir les comptes publics dans les quatre années qui viennent, avec deux objectifs : repasser sous la barre des 3 % de déficit en 2027 et réduire le taux d'endettement. Notre groupe soutient ce cap. Et c'est bien celui-ci que le programme de stabilité nous assigne, s'inscrivant dans le prolongement des choix démocratiques validés à plusieurs reprises dans les urnes. Il s'agit là d'arbitrages stratégiques, qui doivent renouer avec une action publique s'inscrivant dans le temps long. Ce temps long, c'est celui de l'industrie, qui est l'un de nos meilleurs remèdes contre la dégradation chronique de nos comptes publics. Réindustrialiser la Franc...

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, on a beaucoup reproché au Gouvernement d’avoir tardé à publier son programme de stabilité.

C’est une réalité à laquelle il semble difficile de s’opposer, bien qu’on en comprenne facilement les causes. Mais là n’est pas l’essentiel, et ce pour au moins deux raisons. La première, c’est que le calendrier électoral a percuté la procédure européenne. Certes, le Gouvernement a bénéficié d’une certaine forme de stabilité, notamment à Bercy, ce qui aurait pu lui permettre d’être dans les temps, mais on aurait tort d’ignorer ce qui s’est passé depuis le mois d’avril dernier. La majorité présidentielle est désormais prise en tenaille entre deux mâchoires populistes, l’une à l’extrême droite, l’autre à l’extrême gauche. Cette configuration commande la prudence. La seconde raison, mes chers collègues, c’est qu’au fo...

...te publique a explosé. Le « quoi qu’il en coûte », choix tactique rationnel en période de taux bas, risque aujourd’hui de créer un précédent. Il faut vite tourner la page. Il faut, bien sûr, réduire les mesures de soutien temporaire, mais aussi s’attaquer au déficit structurel. Or, à cet égard, monsieur le ministre, je suis au regret de constater que la trajectoire présentée dans le programme de stabilité n’a rien de rassurant. Si le déficit public doit être ramené sous la barre des 3 % du PIB d’ici à 2027, le taux d’endettement, lui, se stabiliserait autour de 113 % du PIB. Il est peu probable que la réalité soit finalement plus favorable que ce qui est prévu dans le programme. Mais cet indicateur, qui sert bien souvent de boussole pour le pilotage des finances publiques, masque deux autres type...