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Les femmes qui ont les moyens de le faire se rendent à l'étranger pour pratiquer des IVG au-delà de douze semaines de grossesse. Les autres se trouvent parfois en grande détresse, et mettent au monde des enfants non désirés qui sont quelquefois maltraités. Nous devons faire les efforts nécessaires pour répondre à cette situation. Il arrive également que certaines femmes s'endettent pour pouvoir aller avorter à l'étranger. Des efforts doivent être menés en mati...
...ience, entre autres. Les blocages sont divers. N'oublions pas les femmes elles-mêmes, quelles que soient nos appartenances politiques et nos idées sur l'IVG. Le recours à l'IVG est difficile et douloureux. N'oublions pas non plus les recours à l'IVG en raison d'un viol ou d'un inceste. Madame la présidente, vous exprimez le besoin de chiffres plus précis concernant les avortements réalisés à l'étranger. Bon nombre de ces femmes ne veulent toutefois pas expliquer pourquoi elles se rendent dans d'autres pays pour avorter. Il est donc difficile de les quantifier précisément. Cet acte n'est pas anodin. Je pense que reporter le délai légal à quatorze semaines est important lorsqu'il n'y a pas d'autre choix.