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Ma question s'adresse à Mme la Première ministre. Quatre jours de violences et d'émeutes, quatre jours de vols et de pillages, quatre jours d'agressions et d'incendies : qu'est-ce que cette situation dit de notre société ? J'ai vu, avec peine, le département dans lequel je suis élu, le quartier dans lequel j'ai grandi et où je vis, devenir en quelques heures le champ de bataille de quelques voyous. Avant tout, permettez-moi de saluer les maires des Hauts-de-Seine, quelle que soit leur sensibilité politique, et, à travers eux, l'ensemble des maires de France, qui ont été en première ligne, comme toujours.
Les auteurs de ces attaques ne sont pas de simples jeunes. La jeunesse de notre pays, celle de nos quartiers, ne mérite pas cette définition. Son écrasante majorité travaille, elle est courageuse, elle est audacieuse, elle est solidaire et elle se bat, au quotidien, pour prendre l'ascenseur social. Non, ces individus ne sont ni des insurgés ni des insoumis. Ils ont fait le choix de la violence, non par fatalité, mais par facilité. Face à cette violence, il nous faut de la fermeté, de l'ordre et de la...
En 2018, nous avions accueilli votre rapport avec beaucoup d'espoir. Vous proposiez un certain nombre de mesures pour agir en faveur des quartiers prioritaires, dont les cités éducatives et le déploiement des 200 campus numériques, avec un investissement initial de 20 milliards d'euros. Vous préconisiez de lancer des plans de recrutement, d'encourager les recours à l'apprentissage et de promouvoir l'accompagnement et le tutorat au profit des jeunes dans les quartiers relevant de la politique de la ville. Depuis 2018, le Gouvernement a déci...
...erniers quartiles, c’est-à-dire aux ménages les plus riches. Les EPCI ont la possibilité de faire varier cette proportion à la hausse ou à la baisse. L’Assemblée nationale a adopté un amendement du Gouvernement qui prévoit au moins 50 %, sans possibilité de faire varier ce taux à la baisse. Cette mesure, qui renforce la mixité sociale, et qui a vocation à faire baisser la tension dans certains quartiers de la politique de la ville, a été supprimée en commission des affaires économiques. Avec cet amendement, nous proposons de rétablir le texte adopté à l’Assemblée nationale, qui prévoit qu’au moins 50 % des attributions annuelles de logements situés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville bénéficient à des demandeurs dont les revenus sont supérieurs au seuil du premier quart...
... relogé, en 2017, 248 ménages prioritaires, dont 198 personnes éligibles au DALO et 50 familles au titre des publics prioritaire, dépassant ainsi largement les objectifs fixés par la préfecture. Cette proportion ne cesse de croître et pénalise au final les communes qui ont fourni d’importants efforts dans ce domaine. Il est à noter, en outre, que le relogement de ces publics intervient dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville, ce qui va à l’encontre de la stratégie souhaitée par le Gouvernement, qu’a présentée le 22 mai dernier le Président de la République. Il apparaît donc nécessaire de prévoir des niveaux d’attribution différenciés pour les communes dont le taux de logements sociaux est compris entre 40 % et 50 % ou dépasse les 50 %.
... et citoyenneté a supprimé la délégation des droits de réservation du préfet. Notre commission des affaires économiques a quant à elle rétabli la possibilité, pour le préfet, de déléguer son contingent. Dans la même logique que nos amendements précédents, nous proposons donc de limiter cette délégation aux seules communes disposant sur leur territoire de plus de 35 % de logements sociaux et d’un quartier prioritaire de la ville.