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...e sera encore un autre néologisme… Vous êtes devenus maîtres dans l’art d’inventer de nouveaux mots, censés couper court à tout débat. Autant d’écrans de fumée sémantiques pour ne pas parler des vrais dangers qui minent notre pays, et plus particulièrement nos universités ! Car, ne nous y trompons pas, nos collègues de droite et leurs jumeaux au pouvoir n’ont cure de l’université, de la liberté académique et de la recherche. §Ils n’ont jamais eu que mépris pour les chercheuses et chercheurs qui, dans leurs laboratoires, sur le terrain ou dans leurs séminaires, d’hypothèse en hypothèse, travaillent le doute, tentent de comprendre le monde tel qu’il va et préparent notre avenir. Encore une fois, l’université est instrumentalisée pour alimenter la machine à délires et polémiques, qui nourrit chaînes...
...rs, complotisme et autres accusations sans fondement. Loin de reposer sur une analyse critique et une discussion contradictoire, ce débat fait la part belle aux propos de comptoir, aux vérités toutes faites et aux informations non vérifiées. Pire encore, ce que ce débat bafoue, et qu’il faut pourtant garantir et préserver en tant que législateurs, c’est l’autonomie de la recherche et la liberté académique dans notre pays. Vos interventions dans ce débat sont l’illustration même du vrai danger que nous devons combattre : l’ingérence du politique dans la recherche. Que faites-vous, à droite, en coupant les subventions aux établissements d’enseignement supérieur, comme l’a fait votre ami Laurent Wauquiez en région Auvergne-Rhône-Alpes ?
...mots, que vous reconnaissez peut-être, sont ceux de la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, dans une tribune datée du 26 octobre 2020. Il est loin le temps où le Gouvernement défendait l’université face aux attaques dont elle est constamment victime ! Puisque vous voulez parler des menaces qui pèsent sur l’université, l’enseignement supérieur et les libertés académiques, parlons-en ! Ce qui menace aujourd’hui nos universités, ce sont d’abord les idées d’Emmanuel Macron, qui propose d’augmenter les frais d’inscription. Voilà une idée pernicieuse venue d’Amérique du Nord qui devrait vous offusquer à droite, autant qu’elle nous alarme à gauche. Ce serait l’assurance de voir l’enseignement supérieur devenir de moins en moins accessible aux classes populaires et, s...
Nous avons le devoir, dans cet hémicycle, d’être les garants de la liberté académique et surtout d’empêcher toute ingérence du politique dans les débats scientifiques. C’est un fondement intangible et nécessaire dans une démocratie et nous serons toujours aux côtés de la communauté scientifique pour le défendre.