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s'est demandé si la mise en place du Conseil de la création artistique était venue pallier une défaillance du ministère de la culture. Puis il a souhaité connaître l'articulation entre les deux structures et la plus-value que pourrait apporter le conseil.
a rappelé qu'il existait, à n'en pas douter, une tradition française de faible développement des enseignements artistiques et culturels. Leur redonner une place de choix suppose donc de rompre avec certains réflexes bien installés, qui se sont à nouveau manifestés au moment de l'élaboration du socle commun de connaissances et de compétences résultant de la loi pour l'avenir de l'école.
Cet amendement tend à récrire l'article 6, qui définit le « socle commun ». A l'heure actuelle, nous sommes tous favorables à l'idée de mettre en place un socle commun. Pour autant, il est nécessaire de poursuivre le dialogue de façon qu'aucune ambiguïté ne subsiste. Pour notre part, nous jugeons ce « socle commun » réducteur dans la mesure où la pratique sportive, l'acquisition de savoirs artistiques et la culture technologique en sont les trois grands oubliés. Je veux bien admettre avec vous, monsieur le ministre, qu'il n'est sans doute pas nécessaire d'être un bon sprinteur ou de savoir sauter à la corde pour être apte à entrer en sixième ou en seconde. Ce n'est pas déterminant, en effet. Pour autant, dans la pratique quotidienne des enseignements, il ne saurait être question pour nous de...
C'est en ce sens que l'éducation physique et sportive participe du tronc commun. S'agissant de l'enseignement artistique, je rappellerai qu'il figure aux programmes depuis la création du certificat d'études en France, qui remonte quand même à plusieurs décennies...Souvenez-vous : pour le passer, il fallait soit réciter une fable de La Fontaine, soit dessiner, soit chanter. L'enseignement artistique était véritablement intégré dans la scolarité obligatoire. Enfin, de nos jours, peut-on vraiment se prévaloir d'une f...