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...voyez-vous le positionnement de Santé publique France vis-à-vis du ministère de la santé, s'agissant de la définition de la stratégie de constitution de stocks nationaux de produits de santé ? Après l'épisode du H1N1, ses contraintes budgétaires puis son absorption de l'Établissement de préparation et de réponses aux urgences sanitaires (Eprus) ont-elles contribué à ce que la question du stock de masques perde de son importance stratégique ? Entre 2016 et 2018, les priorités stratégiques assignées par la Direction générale de la santé à Santé publique France ne faisaient en effet plus mention de stocks de masques... En outre, face aux pénuries concernant certains médicaments essentiels, le rapport de la mission d'information du Sénat sur la pénurie de médicaments et de vaccins avait préconisé e...
...ks nationaux stratégiques de produits de santé ? Certes, le ministère décide en dernier ressort le niveau des stocks d'État. Mais au cours des dix dernières années, n'y a-t-il pas eu une insuffisante prise en compte des alertes de l'Eprus puis de Santé publique France sur le niveau suffisant de ces stocks pour répondre à une catastrophe sanitaire ? Après la grippe H1N1, la question d'un stock de masques perd de son importance stratégique, notamment en raison des critiques sur le niveau excessif des stocks nationaux de produits de santé. En 2016, la dilution de l'Eprus dans Santé publique France n'a-t-elle pas abouti à une moindre prise en compte de ces stocks de masques ? La DGS a abandonné la cible de 1 milliard de masques chirurgicaux, avec un stock d'appoint de 100 millions de masques. Cela...
A partir de 2013, les hôpitaux ont dû constituer leurs propres stocks de masques FFP2, en même temps que le stock stratégique d'État disparaissait progressivement. L'État a-t-il au moins accompagné ce transfert en veillant à recenser ces stocks pour en maintenir une vision globale ? Ces stocks hospitaliers, censés désormais assurer l'approvisionnement stratégique de l'établissement, se confondent-ils avec les stocks tactiques dont doivent notamment se doter les établissement...
... seconde question porte, en miroir, sur la médecine de ville, appelée, pour ne pas engorger les hôpitaux, à prendre en charge les malades atteints par des formes bénignes. Les médecins généralistes sont prêts à assumer cette responsabilité. Néanmoins, ceux avec lesquels j’étais en contact ce matin, au-delà des nombreux mails d’information qu’ils ont reçus, n’étaient toujours pas destinataires de masques de protection. Je me fais ici l’écho de leur sentiment d’abandon et de leur impression que, par rapport à la communication, les actes ne suivent pas ! La question se pose également, et vous avez répondu en partie, monsieur le ministre, du type de masque à utiliser : chirurgical ou FFP2. À ce propos, j’insiste sur les demandes de certains syndicats de médecins. Quelle est la stratégie développée...