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Monsieur le président, madame la ministre, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, je ferai, moi aussi, une observation sur la méthode générale. Le 6 mars 2007, la France et les Émirats Arabes Unis ont signé un accord de coopération pour la création d'un musée universel à Abou Dabi. J'ai lu que, trente mois après la signature, une somme non négligeable de 150 millions d'euros devait être versée. Aujourd'hui, tous ceux qui interviennent dans cet hémicycle, notamment ceux qui, comme moi, ont des questions à poser ou des réserves à émettre, ont le sentiment qu'il est dommage qu'un débat n'ait pas eu lieu avant la rédaction de ce texte, car ce dernier aurait certainement ...
...rojet. Vous venez de nous dire, madame la ministre, ce dont je vous remercie, que ce projet serait prêt à la fin de l'année. Pour ma part, je prétends simplement qu'il aurait été sage de commencer par là. Ensuite, le Sénat, en particulier sa commission des affaires culturelles, pourrait éventuellement être consulté - cela ne me paraît pas incongru ! Enfin, le processus serait poursuivi jusqu'à l'aboutissement du cahier des charges et le choix du maître d'oeuvre. Telle est ma position ; elle est simple et je pense que personne, ici, ne considérera qu'elle est contestataire, voire révolutionnaire. Il s'agit simplement de revenir à un processus normal de gestion d'un grand projet. J'attends donc avec intérêt le projet culturel et scientifique.
...cative, M. Yves Dauge a estimé qu'il fallait tenter de trouver les moyens de sortir de cette situation par le haut. Il a déclaré que la France ne devait pas suivre les dérives de la marchandisation de l'art lancée par le Guggenheim, mais plutôt rester fidèle à ses principes et à sa déontologie afin d'assurer son rayonnement culturel. Regrettant que le Gouvernement se soit lancé dans le projet d'Abou Dhabi de manière quasiment secrète, il s'est interrogé sur le contenu du projet culturel et scientifique justifiant cette entreprise. Il a souhaité qu'aucun accord ne soit conclu entre les deux Etats avant que les principes fondamentaux de cette collaboration artistique ne soient définis.
a souligné la dimension politique du projet de coopération avec l'Emirat d'Abou Dhabi, rappelant qu'il résultait d'une négociation internationale conduite par les autorités gouvernementales et non de l'initiative des conservateurs de musée. Il a estimé qu'il convenait de bien distinguer ce projet des deux formes de coopération déjà en usage en matière de musées qu'il s'agisse des prestations techniques, comme par exemple l'assistance à la maîtrise d'ouvrage dans la définiti...