7 interventions trouvées.
Quelques mots à propos du musée des plans-reliefs. Dans les années 1980, François Mitterrand avait décidé son déménagement à Lille. Le musée de Lille expose aujourd'hui une vingtaine de ces magnifiques maquettes ; le reste, à l'initiative de François Léotard, alors ministre de la culture, a été rapatrié à Paris. Plutôt que de les laisser dans le grenier des Invalides, pourquoi ne pas exposer ces pièces à proximité des forts et ...
La question de la gestion des emplois est considérable car l'on doit absolument former, renouveler, ouvrir ce métier de conservateur. Pourquoi le service des musées de France n'a-t-il pas vocation à faire ce travail ? Une vraie étude doit être réalisée en ce sens et nous ne pouvons en rester à ce constat. Je regrette l'évolution de l'administration centrale et il faut dire que l'on a régressé. Concernant la question des prêts gratuits, elle avait été soulevée lorsqu'avait été présenté le projet du Louvre à Abu Dhabi et, à l'époque, les conservateurs avaient...
a rappelé que les interrogations émises au moment des débats sur le projet de loi portant approbation de l'accord intergouvernemental, à l'automne 2007, étaient liées, notamment, au fait que le projet scientifique et culturel du musée n'avait pas encore été précisément défini, alors que le projet architectural était déjà rendu public. Il a souhaité connaître le nom du maître d'ouvrage du projet et la manière dont s'organisait la maîtrise d'oeuvre. Il s'est interrogé, enfin, sur la façon dont cet établissement sera géré à l'avenir.
Monsieur le président, madame la ministre, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, je ferai, moi aussi, une observation sur la méthode générale. Le 6 mars 2007, la France et les Émirats Arabes Unis ont signé un accord de coopération pour la création d'un musée universel à Abou Dabi. J'ai lu que, trente mois après la signature, une somme non négligeable de 150 millions d'euros devait être versée. Aujourd'hui, tous ceux qui interviennent dans cet hémicycle, notamment ceux qui, comme moi, ont des questions à poser ou des réserves à émettre, ont le sentiment qu'il est dommage qu'un débat n'ait pas eu lieu avant la rédaction de ce texte, car ce dernier aur...
Après avoir précisé qu'il avait signé la pétition pour « le maintien de l'intégrité des collections des musées français » lancée par La Tribune de l'Art en raison de son attachement tant à la tradition française de l'échange d'oeuvres gratuit qu'aux dispositions de la déclaration de l'UNESCO sur les musées signée par la France rappelant le rôle de ces établissements en matière patrimoniale et éducative, M. Yves Dauge a estimé qu'il fallait tenter de trouver les moyens de sortir de cette situation par le ...
a regretté qu'il ait fallu attendre le déclenchement de cette polémique pour que ces projets de coopération fassent l'objet d'un débat public. Il a jugé indispensable, dans le contexte actuel, que la France ne paraisse pas se rallier, par suivisme, aux pratiques marchandes de quelques grands musées américains, comme le musée Guggenheim, qui n'ont ni la même nature ni la même vocation que nos musées nationaux. Il a donc souhaité que les autorités françaises élaborent une charte de référence permettant de distinguer les pratiques admises de celles qui ne doivent pas l'être, en s'appuyant sur les règles internationales en vigueur, et notamment les conventions de l'UNESCO que notre pays a d'ai...
a souligné la dimension politique du projet de coopération avec l'Emirat d'Abou Dhabi, rappelant qu'il résultait d'une négociation internationale conduite par les autorités gouvernementales et non de l'initiative des conservateurs de musée. Il a estimé qu'il convenait de bien distinguer ce projet des deux formes de coopération déjà en usage en matière de musées qu'il s'agisse des prestations techniques, comme par exemple l'assistance à la maîtrise d'ouvrage dans la définition d'un grand projet muséal, ou du prêt d'oeuvres. Ces deux formes de collaboration témoignent de la réputation, à l'échelle internationale, de notre savoir-fai...