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Interventions sur "air" d'Yves Pozzo di Borgo


10 interventions trouvées.

Les hélicoptères, les avions de chasse sont aujourd'hui beaucoup plus performants qu'avant, le corollaire de cette excellence est que le coût de leur entretien a cru de façon exponentielle. Cette même excellence des équipements permet leur exportation. Il est évident et chacun ici le sait que l'armée de l'air contribue pour beaucoup à la réussite de ces exportations, que ce soit vers l'Égypte ou le Qatar et vers l'Inde. Les stocks de pièces détachées, les techniciens, sont largement sollicités. Dans...

... en 2015 et 2016. Cette remontée d'effectifs annonçait une augmentation des crédits de paiement sur cette action... Si les crédits diminuent et les effectifs augmentent, comment la préparation des forces terrestres retrouvera-t-elle son cycle normal de préparation opérationnelle-projection-remise en condition ? En 2017, le recrutement externe doit encore concerner 14 500 hommes, et il sera nécessaire de densifier la formation des recrutés en 2015 et 2016. De la même façon, au sein de l'action « préparation des forces terrestres », les crédits de l'opération stratégique « entretien programmé des matériels » restent à un niveau équivalent à celui du projet de loi de finances pour 2016. Sera-t-il possible de maintenir les équipements à un niveau suffisant pour tenir le contrat opérationnel alor...

Amiral, le service de soutien de la flotte est engagé depuis sa création dans une démarche constante d'optimisation des coûts du MCO naval. La mutualisation du MCO rend la marine dépendante de la structure intégrée de soutien de l'armée de l'air qu'est la structure de MCO des matériels aéronautiques de la défense (SIMAD). Or, les taux de disponibilité technique opérationnelle des hélicoptères et des équipements aériens de surveillance maritime devraient atteindre 55 % en 2016. Est-ce suffisant ? Comment pourrait-on améliorer la disponibilité des matériels ? Des efforts suffisants sont-ils faits dans le cas de l'entretien programmé des m...

Il semble que l'état-major ne veuille plus acquérir d'équipements qu'on ne puisse maintenir dans la durée en supportant un usage intensif lié à notre niveau d'engagement. Comment la DGA prend-elle en compte cette problématique ? Des évaluations du coût véritable de maintien en condition opérationnelle (MCO) sont-elles en cours en lien avec les OPEX ? Elles me semblent nécessaires au vu des résultats du MCO des hélicoptères dans la bande sahélo-saharienne, et je pense qu'elles doivent être intégrées dans les modélisations utilisées par la DGA. Partagez-vous ce point de vue ? De quels outils êtes-vous doté dans cette perspective ?

Les hélicoptères sont beaucoup plus performants aujourd'hui, mais au prix d'un entretien de plus en plus coûteux. L'excellence de leur équipement permet certes leur exportation. L'armée de l'air contribue grandement à la réussite de ces exportations. Vos stocks de pièces détachées sont pleinement utilisés et vos techniciens sont largement sollicités. Ne serait-il pas nécessaire d'obtenir de la part des industriels une amélioration de l'entretien programmé de ce matériel ?

Le statut d'association vous paraît-il adapté aux missions qui sont les vôtres ? Par ailleurs, j'ai longtemps travaillé à l'élaboration du plan climat de Paris en 2006. J'avais été très surpris d'apprendre que l'émanation de CO2 était pour près de la moitié liée aux bâtiments. Est-ce toujours le cas et quel est le lien entre émanations de CO2 et pollution de l'air ? Est-ce la même chose ? Enfin peut-on mesurer la part de la pollution qui vient de l'extérieur de nos frontières ?

Le maintien en condition opérationnelle des aéronefs a fait l'objet ces dernières années de diverses réformes et a bénéficié d'un effort financier conséquent. L'organisation du MCO Aéronautique par milieu, plutôt que par armée, est particulièrement importante puisque les matériels sont utilisés par les trois armées, l'armée de l'air en utilisant tout de même un peu plus de la moitié. Pourtant, la disponibilité des aéronefs s'est à nouveau dégradée et est parfois qualifiée de préoccupante (tout le monde pense naturellement aux hélicoptères mais ce ne sont pas les seuls) : le taux global de disponibilité se situe autour de 40 % dans chacune des armées après avoir dépassé 63 % en 2005. La disponibilité a chuté de 20 points dans...

Je m'étais intéressé en arrivant à la commission, à ce comité des prix de revient et de l'armement. Le problème est que le travail du comité est positif, certes, mais il s'agit d'un travail en aval et je préférerais que l'on fasse un travail en amont. C'est-à-dire que l'on s'intéresse aux mécanismes de formation des prix. Par exemple aux Etats-Unis, chaque sénateur dispose de moyens de faire travailler des sociétés d'études pour expertiser le coût des programmes d'armements. Pourquoi pas en France ?

Et au Brésil ? Où en sommes-nous ? Général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air - La vraie question qui se pose est celle de la façon dont les Brésiliens voient leur aviation de combat future et à quelles échéances. Nous avons en outre d'excellents rapports avec l'armée de l'air brésilienne.

Est-ce bien le génie de l'air qui a reconstruit la piste de Douchambé ? Général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air - C'est bien lui. C'est une unité, comme toutes nos unités d'infrastructure opérationnelles, qui effectue un travail remarquable.