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... de personnalités du Proche-Orient - membres de la finance islamique, nouveaux dirigeants, etc. À aucun moment de la journée on n'a parlé du problème israélo-palestinien. J'avais demandé à Lakhdar Brahimi de clôturer ce colloque. Il m'avait beaucoup surpris en disant qu'on ne pourrait rien faire tant qu'on n'aurait pas réglé le problème israélo-palestinien. Cela m'avait paru complètement décalé. Israël et les Palestiniens ont-ils vraiment envie que ce problème soit réglé ? Une telle situation n'arrange-t-elle finalement pas les deux parties ?
...m dans le monde, qui suscite bien peu d’intérêt au regard de la façon dont le conflit israélo-palestinien mobilise nos écrans, nos esprits et l’énergie, pour ne pas parler de l’argent, de la communauté internationale. J’arrête ici mon propos, car une telle comparaison comptable peut être sinistre et inopportune. Malgré toutes ces interrogations, deux certitudes se dégagent. Première certitude, Israël a un droit inaliénable à l’existence. Pour le monde entier, la Shoah constitue une tache indélébile. Le maintien de l’existence d’Israël est la garantie que plus jamais l’humanité ne connaîtra un tel désastre, la preuve que l’humanité et le monde entier ont retrouvé leur âme. La disparition de cet État manifesterait le risque d’un retour aux ténèbres que nous avons connues au milieu du XXe siècl...
Monsieur le ministre, nous avons donc, sur une même terre, deux protagonistes. Israël, tout au long des soixante dernières années, a successivement cherché à atteindre divers objectifs : la recherche de son indépendance et d’un possible élargissement de son territoire en 1948-1949 ; l’affaiblissement militaire de l’Égypte avec le concours de la France et du Royaume-Uni en 1956 ; la conquête en 1967 du Sinaï, finalement rendu à l’Égypte dix ans plus tard ; une improbable guerre d’u...