Les amendements de Pierre Laurent pour ce dossier

8 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je me réjouis de la discussion de cette proposition de résolution que Nicole Borvo Cohen-Seat, au nom de notre groupe, a déposée le 30 janvier 2012. Cette résolution fait droit à une demande formulée depuis de longues années pour que la France reconnaisse les faits sanglants qui ...

Mais revenons à la nomination de Maurice Papon, qui est à mon avis un moment-clé pour comprendre ce qui s’est passé le 17 octobre 1961, et symptomatique de la mise en œuvre de cette politique coloniale. En effet, Maurice Papon, au passé de collaborateur bien connu, préfet régional de l’Est algérien réputé pour ses méthodes brutales, devient le...

 « C’est une honte pour le gouvernement gaulliste, qui, jusqu’à preuve du contraire, est bien l’ordonnateur des actes racistes et criminels de la police. » Et il concluait : « La vérité qui éclate aux yeux de tous est que le peuple algérien, ce peuple qui s’est donné un gouvernement – le GPRA – ce peuple, dans son ensemble, veut sa liberté dans...

En 1962, les projections du film Octobre à Paris de Jacques Panijel sont interdites. Le pouvoir en place, puis les gouvernements successifs organiseront l’oubli autant que possible et aussi longtemps que possible. Il faudra attendre l’arrivée de la gauche au pouvoir – vingt ans plus tard ! – pour que, le 17 octobre 1981, le journaliste ...

En prononçant ces mots, Christian Jacob se place dans la droite ligne de ceux qui n’ont jamais cessé de minimiser la responsabilité du pouvoir de l’époque dans le déroulement de ces événements. Je songe notamment à Bernard Lafay, pilier s’il en fut de la mouvance de l’Algérie française, qui, le 31 octobre 1961, déclarait : « Il n’est pas imagi...

La motion est adoptée par la majorité de droite de l’époque, par 47 voix contre 30. Oui, cinquante et un ans après, le temps est venu – et il est même bien tard –…

… d’en finir avec ces propos infâmes, à rebours de l’histoire. En reconnaissant le crime, en faisant la clarté sur les responsabilités, en ouvrant les archives, en votant cette proposition de résolution, nous contribuerons à la dignité de la République. Nous apaiserons la douleur de toutes les victimes civiles et militaires et de leurs famille...

… sur le plan tant culturel qu’économique et scientifique, intégrant la question de la libre circulation de personnes qui ont très fréquemment des attaches familiales dans les deux pays. L’adoption de la présente proposition de résolution va dans ce sens. C’est pourquoi, mes chers collègues, je vous invite à la voter. §