Les amendements de Pierre Ouzoulias pour ce dossier
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Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, nous vous avons proposé ce débat non seulement pour réaliser un bilan des conséquences de la mise en place de la procédure nationale de préinscription et d’orientation des candidats dénommée Parcoursup, mais aussi pour échanger sur l’université et, plus généralement, sur les missio...
Je cite à dessein le général de Gaulle, car c’est sous son autorité que le processus de démocratisation de l’université a connu son évolution la plus radicale.
Entre 1958 et 1968, le nombre de bacheliers généraux fut multiplié par trois, comme les effectifs étudiants, qui passèrent de 170 000 à 500 000 ; quant au nombre d’ingénieurs, il doubla. Je rappelle que le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) comptait 6 000 agents en 1958 et 16 000 en 1968. Cet accroissement sans équivalent fut ...
Maurice Duverger a résumé cette politique par cette formule : « Dans les sociétés industrielles, le malthusianisme universitaire est une absurdité. » Alors que nous sommes présentement confrontés à des défis technologiques bien plus considérables, cette planification réussie, qui lia l’augmentation de l’offre de formation à l’accroissement des...
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je vous remercie très sincèrement pour la qualité de vos interventions, qui étaient très complémentaires. Vous en conclurez certainement, madame la ministre, que nous nous étions organisés au sein de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication pour nous répa...
Je présenterai tout d’abord, de la manière la plus honnête possible, les points qui font consensus. Mes chers collègues, vous avez rappelé avec force – ce n’est pas la première fois – votre souci d’illustrer une université républicaine ; c’est fondamental. Nous pensons que, à l’échelle internationale, le modèle français de l’école et de l’univ...
Il est important de placer le débat à cette échelle. On pourra ensuite réfléchir aux procédures de recrutement en suivant une ligne directrice, un horizon d’attentes général défini par le politique et nous permettant de discuter. Chacun a insisté sur la nécessité de retravailler le continuum entre le lycée et la licence : c’est en effet fondam...
Enfin, je relaie une demande très forte concernant le lycée d’origine : il doit être rendu le plus anonyme possible. Les candidats ont le sentiment qu’ils sont classés en fonction de leur lycée d’origine, ce qui est un biais tout à fait contraire à l’esprit républicain de l’université.