Les amendements de Pierre-Yves Collombat pour ce dossier

7 interventions trouvées.

Cette approche qui nous intéresse est opposée à la logique de l'Etat, basée exclusivement sur la protection du risque. Or, il s'agit de vivre avec le risque. Cette dernière considération n'est pas intelligible pour l'Etat et les investissements ne sont pas encouragés à l'échelle locale par sa doctrine actuelle. Quels sont donc vos arguments à...

Cette conclusion est un peu désespérante. Dès lors qu'une zone est inondable, à moins de tromper l'acheteur, le bien est donc forcément dévalorisé. Nous nous demandons s'il est pertinent de défendre une politique sérieuse d'adaptation à la manière de celle concernant le risque sismique ?

Cependant, il est habituellement entendu que les zones inondables ne doivent pas être densifiées ou reconstruites. Une telle doctrine ne nous condamne-t-elle pas au statu quo ?

L'État croit qu'en réglementant, il règlera le problème, d'autant plus que cela ne coûte rien contrairement aux politiques engagées de protection ou d'adaptation. Nous nous contentons d'élaborer des PPRI, puis de réaliser des rapports pour constater qu'ils ne sont pas mis en oeuvre. L'idéal serait, en effet, de créer des ouvrages pour protéger ...

Cela soulève aussi des problèmes d'équité. Les zones d'expansion de crue font partie des techniques efficaces et peu onéreuses pour gérer le risque d'inondation. Néanmoins, cette mesure implique que, pour pouvoir protéger et assurer le développement d'une partie du territoire, certaines zones soient paralysées. De même, les habitations en zone ...

Oui, mais lorsque nous citons l'exemple des Pays-Bas, nos interlocuteurs avancent souvent que ce pays n'a pas d'autres choix étant donnée la configuration de son territoire, contrairement à la France.

Néanmoins, les mesures visant à améliorer la résilience des bâtiments ne sont pas une panacée. Nous ne savons pas si elles sont réellement pertinentes, sauf peut-être au moment de la construction, mais il faudrait tout de même déterminer le surcoût.