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Mme Anne-Marie Payet attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur le statut d'une profession paramédicale qui tend à se précariser, les ergothérapeutes.
Il semble que malgré la réforme des études paramédicales et la redéfinition des métiers de santé, la profession des ergothérapeutes dont l'action a été reconnue comme nécessaire dans notre système de santé, reste aujourd'hui encore trop marginalisée.
Les ergothérapeutes réclament les mêmes avantages sociaux que les autres filières paramédicales notamment les indemnités de stage comme celles accordées aux étudiants infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes, les bourses scolaires, la reconnaissance de leur formation à un niveau Bac + 3 (au lieu du Bac + 2 reconnu aujourd'hui pour trois années d'études réalisées) ; ils demandent également la mise en œuvre d'un groupe de travail piloté par le ministère de la Santé qui porterait sur la réalisation du référentiel métier, préalable nécessaire à la réalisation du référentiel formation, à l'image des dispositifs qui existent déjà pour certaines autres professions paramédicales : infirmier, sage-femme, kinésithérapeute et orthophoniste.
En conséquence, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer sa position sur ce dossier.
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