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M. Claude Domeizel attire l'attention de M. le ministre chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique sur la situation de l'entreprise France Télécom/Orange dans les départements alpins qui, dans le cadre de la gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences, envisage notamment de ne pas remplacer les départs à la retraite. Or, compte tenu de l'âge moyen des salariés, conjugué à l'absence totale de recrutement ces dernières années, une grande partie des emplois concernés serait condamnée à quasiment disparaître à court terme s'il n'y a pas de recrutement.
Le nombre d'emplois à Orange/France Télécom a été divisé par au moins deux en quelques années, cela en délocalisant une grande partie des activités traitées en centres d'appels et sur des plateaux techniques, mais aussi en sous-traitant de plus en plus les activités techniques de terrain.
Il lui a été signalé que, dans les Alpes, trois services sont directement menacés à court terme : un plateau d'appel 1014 à Gap (55 personnes), un plateau de gestion technique des clients à Digne (33 personnes) et un service de gestion technique à Manosque (7 personnes). Cette restructuration à court et moyen terme répondrait à une volonté de développer davantage les emplois vers les grands centres du littoral au détriment des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence. Cette hémorragie d'emplois affecterait particulièrement l'activité des Alpes de Haute-Provence, département déjà frappé par des suppressions dans divers secteurs publics et privés.
Il lui demande ce qu'il compte mettre en œuvre pour que la société Orange/France Télécom maintienne les emplois existants dans les deux départements ruraux précités, déjà lourdement touchés par la révision générale des politiques publiques.
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