par email |
Mme Frédérique Espagnac attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la situation des élèves infirmiers, victimes collatérales des dissensions du Gouvernement avec la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP).
En effet, dans plusieurs départements de France, les élèves infirmiers ont décidé de manifester leur mécontentement face à une situation de blocage dont ils ne sont pas les acteurs. C'est notamment le cas dans le département des Pyrénées-Atlantiques, où les futurs infirmiers d'Orthez, de Pau, puis de Bayonne ont décidé de se mobiliser. La question de la baisse des tarifs dans le secteur privé est d'une importance certaine, mais il apparaît anormal que pour faire pression sur le Gouvernement, la FHP brandisse comme menace de ne plus accueillir de stagiaires infirmiers pendant « une durée indéterminée ». D'autant que cette menace prendrait un effet exécutoire à partir du 1er Mars 2014. Dans leur cursus, les élèves infirmiers passent la moitié de leur temps en stage. On comprend donc bien qu'une telle mesure serait tout à fait pénalisante pour ces étudiants. Et cela le serait d'autant plus qu'habituellement, le secteur privé reçoit plus d'un tiers des élèves stagiaires, soit environ 30 000 étudiants. Même si les agences régionales de santé font ce qu'elles peuvent pour placer un maximum d'élèves dans le secteur public, il apparaît tout de même difficile d'y parvenir pour un nombre si élevés d'étudiants concernés. Si les négociations ne parviennent pas à un déblocage rapide de la situation, l'éventualité d'un aménagement du cursus de ces étudiants semblerait devoir être étudiée.
Aussi, elle souhaiterait savoir si un accord est en passe d'être trouvé avec la FHP et, dans le cas contraire, quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour que les étudiants infirmiers ne ressortent pas pénalisés de cette confrontation.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.