M. Daniel Chasseing attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur la création des mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) qui, dans le cadre de la réforme de la PAC (Politique agricole commune) a pour but, sur la polyculture élevage, de conditionner le versement d'une aide à l'hectare en fonction de la diminution de l'utilisation des produits phytosanitaires. Selon les spécialistes, il semblerait que cette mesure, en Limousin, va être difficile à mettre en place en raison de la faible production de maïs fourrager, de 20 à 25 % inférieure à celle des régions circonvoisines. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui faire savoir de quelle manière, dans ces conditions, l'État entend garantir le revenu des agriculteurs concernés, ce que rendrait possible la prise en compte, en Limousin, des indicateurs de fréquence de traitement (IFT) d'Aquitaine. La prochaine fusion des deux régions, au reste, devrait faciliter cette mesure.
Les professionnels du Limousin ont souhaité mettre en place une mesure agro-environnementale et climatique (MAEC) visant au maintien et au développement des systèmes bovins naisseurs-engraisseurs dans leur région. Parmi les MAEC négociées par l'État avec la Commission européenne, la mesure système polyculture-élevage a été identifiée comme la mieux adaptée pour répondre à cet objectif. Face à l'inquiétude exprimée par les agriculteurs quant à la faisabilité du cahier des charges, une réunion a été organisée au cabinet du ministre chargé de l'agriculture début avril. Les niveaux d'engagement de la mesure ont alors été affinés afin de prendre en compte toutes les spécificités du territoire du Limousin. Les craintes des professionnels à cet égard ont alors été levées.
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