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Mme Patricia Schillinger attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur les différents produits chimiques retrouvés dans les salades. En effet, selon une enquête de l'association Générations Futures, 16 % des salades consommées en France comportent des pesticides interdits et dangereux. Par exemple, le DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane), insecticide cancérigène, interdit en France depuis 1972, est toujours présent dans nos assiettes, alors que ces effets sont néfastes sur la santé et reconnus depuis les années 1960. Par ailleurs, quatre autres produits chimiques prohibés sont également présents dans nos assiettes : le cryptoconazole est toxique pour le milieu aquatique et dangereux pour les femmes enceintes ; l'oxadiazon est cancérigène ; l'imodaclopride est un neurotoxique accusé de tuer les abeilles ; le mandipropamide, enfin, est mis en cause dans un grand nombre de maladies dermatologiques, mais constitue aussi un fléau pour la faune et la flore. Outre ces produits prohibés, deux tiers des salades testées contenaient par ailleurs des perturbateurs endocriniens, agents chimiques exogènes qui perturbent le fonctionnement hormonal de l'être humain. Or, ces perturbateurs sont mis en cause dans de nombreux cancers : du sein, de l'utérus et des testicules. Par conséquent, elle voudrait savoir quelles sont les intentions du Gouvernement sur ce problème de santé publique et si il envisage de prendre des mesures urgentes.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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