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M. François Bonhomme attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur les graves menaces que le nouveau plan d'économies de l'assurance santé ainsi que les mesures de déréglementation imposées par la Commission européenne font peser sur les pharmacies d'officine.
Après la manifestation de la profession en septembre 2014, le Gouvernement s'était engagé en faveur d'une réforme de la pharmacie d'officine dans le respect de ses principes fondateurs : modernisation du réseau, ouverture de la profession aux jeunes diplômés, réforme de la rémunération des pharmaciens. Un an plus tard, les moyens ne sont pas au rendez-vous. Par ailleurs, c'est toujours le médicament qui constitue la principale variable d'ajustement des budgets de l'assurance-maladie. Ainsi en 2016, cette contribution du secteur est chiffrée à 1,5 milliard d'euros. Entre 2010 et 2016, le montant des économies sur ce seul poste a été triplé sans qu'aucun bilan sur le chiffre d'affaires n'ait été réalisé. Les officines voient leurs marges reculer d'année en année et il en résulte une fragilisation de leur réseau. Ainsi, depuis le début de l'année, une officine disparaît tous les deux jours représentant une perte de 1 000 emplois par an.
Aussi, il lui demande quel signal fort le Gouvernement entend donner en direction des pharmacies d'officine pour notamment assurer un juste maillage territorial garant de la santé de nos compatriotes.
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