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Patricia Schillinger
Question écrite N° 19643 au Secrétariat d'État


Déprofessionnalisation du métier de coiffeur

Question soumise le 21 janvier 2016

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Mme Patricia Schillinger attire l'attention de Mme la secrétaire d'État, auprès du ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, chargée du commerce, de l'artisanat, de la consommation et de l'économie sociale et solidaire sur les inquiétudes des professionnels de la coiffure, qui craignent que le Gouvernement ne veuille supprimer l'exigence du brevet professionnel comme condition à l'ouverture d'un salon de coiffure.

En effet, souhaitant faciliter la création d'entreprises en supprimant l'obligation de qualification exigée dans certaines professions artisanales, le Gouvernement envisagerait de revenir sur l'obligation de détention d'un brevet professionnel, de niveau bac, requise pour ouvrir un salon de coiffure.

Or cette obligation est considérée par les professionnels comme un gage de qualité des prestations qu'ils fournissent, mais aussi de sécurité au regard des produits chimiques utilisés dans leur métier et auxquels sont directement exposés les consommateurs. Par ailleurs, le brevet professionnel permet l'acquisition des connaissances en matière de gestion et de comptabilité, indispensables pour diriger un salon de coiffure et lui assurer une certaine longévité.

Enfin, cette « déprofessionnalisation » ne ferait qu'ajouter à la paupérisation à laquelle les coiffeurs se disent déjà confrontés, en raison notamment de la montée en puissance de l'auto-entreprenariat.

En conséquence, elle lui demande quelles sont exactement ses intentions vis-à-vis de ces professionnels qui considèrent leurs qualifications comme un gage de formation, de qualité et de sécurité vis-à-vis de la clientèle et qui y sont attachés.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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