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M. Jean-Marie Morisset attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur les conséquences économiques de la procédure de vide sanitaire mise en place dans les départements du Sud-Ouest de la France, suite aux différents cas de grippe aviaire récemment détectés. Cette procédure implique que les élevages ne peuvent plus accueillir de nouveaux canetons et oisons âgés de moins d'une semaine depuis le 18 janvier 2016, ainsi que l'ensemble des palmipèdes à partir du 1er avril. Ces mesures représentent plusieurs mois sans revenus pour les éleveurs, qui ont estimé qu'elles leur coûteront entre 250 et 300 millions d'euros. De plus, la présence de ce virus a mis en péril le marché d'exportation du foie gras, notamment au moment des fêtes de Noël. Ainsi, 17 pays ont déjà plus ou moins fait le choix de fermer leurs portes aux produits avicoles français, dont le Japon qui était le premier pays importateur de foie gras. Les conséquences économiques sur les éleveurs sont donc bien réelles et risquent malheureusement de durer. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer comment seront indemnisés les exploitants soumis à d'énormes pertes d'exploitation et à quelle hauteur la France et l'Europe comptent participer à ces indemnisations.
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