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M. François Bonhomme attire l'attention de M. le Premier ministre sur la récente désignation du président de l'institut du monde arabe (IMA) à la tête d'une mission sur les œuvres d'art en péril.
Les conflits qui ravagent plusieurs régions du globe ont des conséquences irrémédiables sur des patrimoines et œuvres d'art parfois millénaires, qui font partie des biens de l'humanité.
Différents instruments juridiques internationaux existent, sous l'égide de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) notamment, afin d'assurer la protection des biens culturels.
La France s'est également saisie de ces questions et en novembre 2015, le président-directeur général du Louvre remettait au Président de la République un rapport sur la protection du patrimoine en situation de conflit armé intitulé « cinquante propositions françaises pour protéger le patrimoine de l'humanité ». Ce document esquisse des pistes de propositions concrètes et opérationnelles dans la perspective d'un plan d'action global dont la France pourrait prendre l'initiative.
Ainsi, cette nouvelle mission semble quelque peu redondante par rapport au travail présenté il y a moins d'un an.
Par ailleurs, on ne peut que s'interroger sur la nécessité de mettre à disposition du président de l'IMA, pour mener cette mission, un nouveau bureau dans un hôtel servant habituellement de résidence aux hôtes étrangers de la France.
Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer clairement quelle est la lettre de mission confiée au président de l'IMA et il souhaite savoir pour quelles raisons une telle mise à disposition de locaux était nécessaire.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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