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Daniel Gremillet
Question écrite N° 689 au Ministère des solidarités


Situation des pharmacies d'officine

Question soumise le 27 juillet 2017

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M. Daniel Gremillet attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la situation des pharmacies d'officine alors que la demande en santé ne cesse d'augmenter et d'évoluer. La population française est nombreuse et vieillissante et de nouveaux besoins de santé se font sentir.

Ainsi, la marge commerciale est en net recul depuis trois ans : la rémunération des pharmacies a diminué, en 2015,de 2,67 % par rapport à 2014 et cette perte s'accélère en 2016 avec une chute de 2,04 % sur les quatre premiers mois de l'année. Face à une attractivité affaiblie de la profession, 30 % des étudiants choisissent la filière d'officine contre 60 à 70 % auparavant, le vieillissement de la population pharmaceutique devrait cependant ralentir en 2021 suite à la réévaluation du numérus clausus depuis 2004. Du fait de l'arrivée de nouveaux entrants sur le marché, et dans le contexte d'un équilibre économique de plus en plus précaire, les officines sont entrées en crise.

La profession souhaite pouvoir continuer à mettre à profit sa compétence exclusive, en effet, elle souhaite maintenir le circuit du médicament exclusivement à l'officine afin de lutte contre la contrefaçon et le mésusage du médicament. Son maillage territorial est une force : en 2015, sur l'ensemble du réseau, on dénombrait 3 943 pharmacies dans les communes de moins de 2 000 habitants et 3 651 dans les communes de 2000 à 5 000 habitants. Par ailleurs, elle bénéficie d'une relation de confiance comme de proximité qu'elle entretient avec sa clientèle, elle côtoie chaque jour près de 4 millions de personnes. Enfin, elle maintient dans nos territoires une activité économique grâce à ses 120 000 emplois non délocalisables et ses 6 500 apprentis.

Les difficultés économiques de l'officine sont, cependant, bien réelles et le risque de voir disparaître des pharmacies dans les communes rurales et dans les quartiers sensibles tout aussi prégnant.

Ainsi, il demande au Gouvernement de bien vouloir lui indiquer quelles sont les mesures qu'il entend adopter en lien avec la profession afin de répondre à cette situation alarmante mais aussi d'apporter, des éléments de réponse, concernant la façon dont il entend repenser la santé de proximité avec l'acteur majeur qu'est le pharmacien d'officine au travers de services à forte valeur ajoutée tels que la santé connectée.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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