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François Bonhomme
Question écrite N° 1466 au Ministère de l'agriculture


Interdiction du glyphosate

Question soumise le 5 octobre 2017

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M. François Bonhomme attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur la décision que doit prochainement prendre l'Union européenne concernant le renouvellement de l'autorisation du glyphosate.

Le ministre de la transition écologique et solidaire a déclaré que la France voterait contre cette autorisation.

Or, l'usage actuel du glyphosate répond aux enjeux environnementaux de notre agriculture. Il est une des clés agronomiques des systèmes de cultures innovants construits autour du « non-travail » du sol ou de l'interculture et est largement utilisé pour la gestion des prairies.

Son non-emploi impliquerait le recours à une destruction mécanique lourde et coûteuse en temps, en matériel et en énergie fossile.

Par ailleurs, l'usage d'autres molécules, lorsqu'elles existent, serait plus coûteux et surtout moins efficace.

Un vote contre le renouvellement de l'autorisation du glyphosate représenterait ainsi un coût pour l'agriculture française estimé à 976 millions d'euros par an.

Aussi, alors que la dangerosité de ce produit n'a été démontré par aucune des études récentes menées par des organismes indépendants, et alors qu'il n'existe à ce jour aucune alternative viable pour les agriculteurs, il lui demande quelles solutions le Gouvernement envisage pour que l'abandon éventuel du glyphosate ne se traduise pas par une hausse brutale des charges pour notre agriculture.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

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