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M. Bruno Gilles attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la prise en charge de l'ostéoporose, maladie qui touche essentiellement les femmes et qui est encore trop souvent considérée comme banale. Elle est pourtant dans de nombreux cas très invalidante.
En 2010, on dénombrait 393 000 fractures ostéoporotiques en France touchant à 94 % de femmes. Ces fractures peuvent engendrer une perte de taille supérieure à 3 cm et 44 % des patients considèrent que cette maladie influe sur leurs activités physiques.
La maladie est encore mal connue par les professionnels de santé. En effet, selon une enquête de l'Association française de lutte antirhumatismale (AFLAR), 34 % des médecins généralistes trouvent délicat le moment du dépistage et 56 % méconnaissent les médicaments anti-ostéoporotiques. Enfin, selon la Caisse nationale d'assurance maladie, en 2013 le coût de cette maladie s'élevait à 1,1 milliard d'euros sans compter le coût des traitements en établissements d'hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD). Or, on peut dans les années à venir escompter une augmentation importante de fractures en raison du vieillissement de la population.
Des États généraux se sont tenus, pendant plusieurs mois dans dix villes françaises afin d'identifier les besoins et établir une stratégie d'actions concrètes. Sept priorités s'en sont dégagées : sensibilisation, prévention, dépistage, mesures incitatives pour les médecins généralistes, plan de recherche public privé médico-économique, création d'un registre national des fractures de l'ostéoporose.
Afin de répondre à l'ensemble des questions soulevées, il lui demande de quelle manière concrète le Gouvernement envisage de prendre en compte ces attentes, pour améliorer la qualité des soins et, surtout, quel plan de prévention pourrait être efficacement mis en place.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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