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M. Daniel Chasseing attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur la situation des exploitations d'élevage en zones herbagères, dont le poste alimentation conditionne naturellement la maîtrise des coûts de production. A cette fin, la conservation d'un maximum de terres arables, afin de choisir au mieux les productions végétales, est essentielle. Elle se trouve cependant en contradiction avec la déclinaison française de la dernière réforme de la politique agricole commune (PAC) affirmant que toute parcelle occupée par une prairie au cours de cinq campagnes devient un pâturage permanent en sixième campagne. Ce pont inquiète les éleveurs qui, soit équilibrent leur système fourrager en se basant sur une part importante de prairies dont le plein potentiel peut s'exprimer au-delà de cinq ans, soit sont amenés à renouveler leurs prairies temporaires. L'Union européenne accordant à ses Etats membres la possibilité de décider que les surfaces enherbées, qui oint été labourées durant cinq ans, ne deviennent pas automatiquement des prairies permanentes, il le remercie de bien vouloir lui préciser s'il entend l'activer dès 2018.
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