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Patrick Kanner
Question écrite N° 3202 au Ministère du travail.


Situation des salariés de l'entreprise Pimkie

Question soumise le 15 février 2018

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M. Patrick Kanner attire l'attention de Mme la ministre du travail sur la situation de l'entreprise Pimkie et les risques que font peser sur les salariés les nouveaux dispositifs créés par les ordonnances « travail ».

Après avoir annoncé la suppression de 208 emplois et la fermeture de 37 magasins, ce sont 291 salariés qui sont finalement menacés. Début janvier 2018 la direction de Pimkie a saisi l'occasion qui lui avait été offerte par le Gouvernement en proposant le nouveau dispositif de départ volontaire dit de rupture conventionnelle collective, créé par les ordonnances travail. La mobilisation des syndicats et des élus a heureusement empêché que cela soit mis en œuvre. Il en aurait résulté des conditions bien moins avantageuses pour les salariés en rapport avec un plan de sauvegarde de l'emploi, notamment en ce qui concerne les reclassements. Un plan de départ volontaire a finalement été évoqué par la direction, ce qui ne peut satisfaire les salariés au vu de la conjoncture.

Les raisons économiques invoquées ne peuvent convaincre au regard des résultats de l'entreprise. Si des pertes et baisses ont été constatées en Italie, en Espagne ou en Allemagne ce n'est pas le cas en France, pays où les résultats sont en hausse. Cette initiative laisse donc craindre que le groupe Mulliez auquel appartient Pimkie soit en train de procéder à une restructuration d'une partie de ses activités au niveau européen et en fasse payer l'addition aux salariés français.

En conséquence, il lui demande quelles mesures seront prises par le Gouvernement pour protéger les salariés de l'entreprise Pimkie concernés par ces suppressions de postes.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

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