par email |
M. François Bonhomme attire l'attention de M. le ministre de l'action et des comptes publics sur l'utilisation du droit à la formation des élus.
Certains élus locaux effectuent des permanences le soir et le week-end. Dans ce cadre, ils sont parfois confrontés à des événements sollicitant leur présence auprès des forces de l'ordre et des sapeurs-pompiers, d'où la nécessité d'être en capacité de porter secours à une personne ayant fait un malaise, par exemple assistance respiratoire, massage cardiaque, utilisation d'un défibrillateur…
Cette nécessité de bénéficier d'une formation dans ce domaine est renforcée par le fait que les statistiques prouvent que 80 % des personnes qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de gestes de premiers secours.
Les personnes en capacité d'intervenir sur-le-champ représentent souvent le premier maillon de la chaîne de survie.
Or, certains élus regrettent de n'avoir pas pu suivre une formation aux premiers secours alors que le droit à formation est sous utilisé.
Il lui demande donc si le dispositif de la loi n° 2015-366 du 31 mars 2015 visant à faciliter l'exercice, par les élus locaux, de leur mandat ne pourrait pas être renforcé par une partie intégrant et rendant obligatoire la formation aux premiers secours.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.