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Mme Muriel Jourda attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les difficultés rencontrées par les professeurs de lettres classiques pour faire appliquer les textes officiels au collège et au lycée. La réduction des horaires de latin à cinq heures et celui de grec ancien à deux heures dans la réforme du collège se maintient apparemment pour la rentrée 2018. La réforme du lycée va, quant à elle, achever le travail de destruction des langues anciennes, puisque la spécialité grec ancien ou latin du bac série littéraire (L) est supprimée. Les élèves ne pourront prendre qu'une seule option et le coefficient 3 disparaît. Ces décisions anéantissent ceux des élèves qui souhaiteraient privilégier des études plus littéraires. Pourtant, le discours du président de la République devant l'Académie française le 20 mars 2018, la circulaire promouvant l'enseignement des langues anciennes publiée au début de l'année 2018 et le rapport sur l'avenir des langues anciennes militent pour « une revitalisation résolue des langues anciennes ».
Devant ces contradictions, elle lui demande quelles sont ses véritables intentions et quelles sont les mesures qu'il compte prendre afin de ne pas laisser disparaître ces langues, partie prenante de notre patrimoine culturel et éducatif.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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