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M. François Bonhomme attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la faiblesse des pensions de retraite agricole plaçant les anciens exploitants dans des situations précaires, en dessous du seuil de pauvreté et du minimum vieillesse.
Après toute une vie de dur labeur, il n'est pas possible pour la plupart d'entre eux de vivre dignement et d'avoir accès aux soins.
Pour leur permettre d'accéder à des conditions de vie décentes, les retraites agricoles devraient être équivalentes à 85 % du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) net pour toute carrière complète, liquidée ou future.
Le calcul de leurs pensions pourrait être basé sur les vingt-cinq meilleures années de revenus.
Par ailleurs, cette revalorisation ne saurait être portée par la profession agricole via la retraite complémentaire obligatoire.
Il est urgent d'agir pour cette profession qui a œuvré pour nourrir notre pays et protéger notre environnement.
Il lui demande quelles dispositions elle entend mettre en œuvre en faveur d'une revalorisation des retraites agricoles, et pour quel délai d'application.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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