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M. François Bonhomme attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la consommation croissante de pornographie chez les 14-24 ans.
La fondation pour l'innovation politique, la fondation Gabriel Péri et le fonds « actions addictions » révélaient en juin 2018 dans une enquête qu'un jeune sur cinq regarde de la pornographie au moins une fois par semaine, 9 % une fois par jour et 5 % plusieurs fois par jour.
Cette pratique perturbe le développement des adolescents qui ont alors une représentation faussée des rapports sexuels. L'exposition régulière à du contenu pornographique peut aussi avoir des conséquences néfastes sur les jeunes comme des crises d'anxiété ou des troubles du sommeil.
Depuis 2003, la loi prévoit que chaque élève, de la sixième à la terminale, assiste à trois séances d'éducation sexuelle par an. Dans les faits, elle n'est que très rarement appliquée et nombre de jeunes se tournent vers les sites pornographiques.
Alors que la pornographie n'est autorisée qu'aux plus de 18 ans, de nombreux mineurs y ont accès. 92 % des jeunes considèrent ainsi que la pornographie, souvent gratuite et ouverte à tous, est facile d'accès.
Il lui demande donc de bien vouloir lui préciser les mesures envisagées par le Gouvernement afin de bloquer l'accès des mineurs à la pornographie.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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