par email |
M. Daniel Gremillet interroge M. le ministre de la culture sur la possibilité de mettre en place une exonération de TVA pour le petit patrimoine en péril.
Le patrimoine aura fait l'objet durant ce mois de septembre de beaucoup d'attention. Début septembre, tout d'abord, avec le lancement du loto du patrimoine par la mission d'identification du patrimoine immobilier en péril et de recherche de solutions innovantes, puis les 15 et 16 septembre, lors des traditionnelles journées du patrimoine.
Étant donné sa diversité et sa richesse sur l'ensemble de notre territoire, il est un objet de fierté. Il est aussi un vecteur de cohésion sociale et de mémoire collective. C'est également un levier de revitalisation des territoires, de développement économique et d'attractivité de la France.
Or, le petit et le moyen patrimoine se détériore d'année en année. Les communes, qui en sont généralement propriétaires, asphyxiées par la baisse des dotations de l'État, n'ont plus les moyens d'entretenir des bâtiments séculaires ou des sites archéologiques fragiles. Les associations prennent parfois le relais. Leur moyen d'agir sont cependant insuffisants.
En effet, les associations ont généralement pour objet de satisfaire les seuls besoins de leurs adhérents de qui elles tirent la plus grande partie, sinon la totalité, de leurs ressources sous forme de cotisations et de recettes. Ce financement est complété, le cas échéant, par le produit de manifestations épisodiques ou des contributions privées ou publiques. Les associations qui se mobilisent pour la restauration du petit patrimoine agissent souvent par passion afin de préserver la mémoire collective.
Afin d'encourager ces initiatives, il demande au gouvernement de bien vouloir lui indiquer quelles sont les pistes envisageables pour mettre en place une exonération de TVA au profit des acteurs privés souhaitant sauvegarder un patrimoine historique en ruines (associations, privés, groupements, ...) et souhaitant améliorer ces vestiges. Cette exonération pourrait porter sur une somme de travaux à déterminer (vers 100 000 euros) par phase de travaux.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.