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Mme Françoise Férat attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur le dépistage du cancer du col de l'utérus par test moléculaire de recherche des papillomavirus oncogènes (HPV).
Le syndicat des biologistes fait état d'une étude canadienne réalisée pendant quarante-huit mois sur 19 000 femmes réparties en deux groupes : un groupe utilisant le test HPV comme procédé de dépistage primaire et un autre utilisant le frottis cervico-utérin (FCU). Le risque de développer une lésion cervicale de type CIN3 et 3 + est de 2,3 sur 1 000 dans le groupe HPV, contre 5,5 sur 1000 dans le groupe FCU. Statistiquement, le syndicat estime à 192 000 sur cinq ans le nombre de femmes qui seraient exposées à une perte de chances due à des lésions avancées de type CIN3 et 3+, en n'utilisant pas le HPV.
Elle lui demande quelle est sa position sur ce test HPV et quelles sont les raisons invoquées pour ne pas accélérer le remplacement du test FCU par celui du HPV.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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