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M. François Bonhomme attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le mal être des gendarmes menant parfois à des suicides dont le nombre est en augmentation cette année.
Les actifs manquent de reconnaissance dans leurs missions alors qu'ils doivent fournir des heures de travail allant bien au-delà de la limite légale, supporter le manque de temps de récupération lié au manque de personnel, affronter une société de plus en plus violente qui les expose à des risques, se soumettre à des tâches administratives empiétant sur leurs missions essentielles.
Ils doivent consacrer les deux tiers de leur temps aux tâches procédurales qui, au bout du compte, ne mènent à rien par manque de réponse pénale adaptée.
Les gendarmes ont besoin de se recentrer sur leur cœur de métier pour redonner du sens à leur mission et à leur vie.
La situation des retraités de la gendarmerie n'est pas plus enviable du fait de l'augmentation de la contribution sociale généralisée (CSG) qu'ils doivent subir, s'ajoutant à une évolution quasi nulle de leurs pensions.
Il lui demande donc s'il envisage de porter une attention particulière à la situation des gendarmes et quelles solutions il envisage pour leur offrir de meilleures conditions de travail et de rémunération.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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